… écrire au grand jour,
quand mon regard peut se perdre à l’horizon, alors que le sommeil tiraille
encore un peu mon cerveau…
Je trouve beaucoup plus difficile
de le faire en fin de soirée, après m’être aliénée en écoutant téléroman sur
téléroman et émission d’information. C’est trop, trop d’heures tout d’un coup, mais
je ne peux m’en empêcher. Dans le fond, j’aime ça…
… J’aime ce genre de soirée
où, emmaillotée dans la doudou jaune moutarde qui me rappelle un séjour dans le
sud, je m’amuse à entrer dans les mondes imaginaires des comédiens, à suivre
leurs déboires, leurs amours.
Mais quand, la Présentatrice
du bulletin de nouvelles entre en scène et que j’aperçois la gueule toujours grande
ouverte de mon portable qui attend les mots qui le nourriront, ça m’amuse
moins. Parfois, me vient même l’envie de tout fermer sans toucher lettres…
comme je suis venue à un cheveu de le faire à l’instant. Je me suis ravisée juste
à Temps.
Pour l’exercice, pour mon
cerveau…
Mais ça n’aura été qu’une
histoire sans fin, une non-histoire, un petit rien tout nu qui ne voulut, que rapidement
et simplement, percer ma paresse mentale.
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