...Non. Je ne reprendrai pas récit
de mon quotidien, en fonçant tête baissée dans le débat auxquels participent certains
chefs dans le cadre de la campagne électorale fédérale.
Pas question pour moi de
discuter du port du niqab. Je laisse ma place…
C’est plutôt de ma Vie dont
il est question. Euh… Tout compte fait, pas de ma Vie… mais bien de ma vue!
J’explique…
En janvier dernier, je
voyais (!) l’optométriste pour un examen de routine « nécessaire ». Mes
verres correcteurs ne corrigeaient plus grand-chose…
Quelle surprise d’apprendre
que j’avais à l’œil droit, une cataracte*! Ben… Surprise oui pis non! J’avais
depuis longtemps de la photophobie donc, des difficultés à conduire à la nuit
tombée. Rien de moins… C’était Noël à chaque fois! (j’avoue
que jusqu’à ce que je sache ce que j’avais, je croyais que toutes les voitures
que je croisais avaient laissées leurs phares de route…)
La semaine dernière, accompagnée
de mon Amie Mag, j’ai rencontré le docteur Marcello Wasabi (en fait
ce n’est pas son vrai nom… Le vrai est imprononçable et difficilement « écrivable »…). Devinez?
Il a lui aussi constaté de visu, que je n’y
voyais plus qu’à moitié.
Il pense pouvoir m’opérer d’ici
les Fêtes. Alors j’attendrai patiemment l’appel. J’ai mis un « hold »
sur New York et un éventuel voyage au Sud pendant l’hiver...
« Tout vient à point à qui
sait attendre… »
François Rabelais
Commentaires
Je te souhaite qu'aujourd'hui, l'attente soit moins longue. Jeune comme je l'étais, toujours sur le marché du travail, il a fallu que je fasse un accident de voiture où j'étais responsable (je n'avais pas vu la voiture qui me précédait, je lui ai rentré dedans...) pour qu'on décide de m'opérer de toute urgence, j'étais devenue non fonctionnelle et dangereuse! Je pensais aller au privé à l'époque...
Donc, vivement l'opération pour toi. Tout se passera bien, tu verras, tu auras l'impression de recouvrer la vue après quelques heures seulement.
Pendant mon séjour au Nord, j'ai toujours fait attention de porter mes verres fumés justement pour me protéger de la réverbération du soleil sur la neige l'hiver.
Et malgré que j'aie passé ma vie dans le domaine de la santé, ça m'énerve de me faire jouer dans les yeux...
Il faut ce qu'il faut!
La première fois, j'étais comme toi. La deuxième fois, comme j'avais l'expérience, je me suis abandonnée très facilement, très simplement.
Mon ophtalmo est très connu à Rouyn. Il est connu comme un homme bourru, bête comme ses pieds, incapable de rassurer, de répondre aux questions ou d'entrer en relation avec ses patients mais toutes les infirmières que je connais sont unanimes : c'est un formidable « technicien » de l'œil et c'est tout ce que j'avais besoin de lui.
Je croise les doigts pour que ce soit un cadeau de Noël pour moi!!! ;-)