Un certain samedi matin… J’avais repris avec une joie immense, le sentier longeant la rivière Harricana. Que voulez-vous? Même gelée, elle me fait de l’œil! J’ai succombé. Méo marchait bon train devant. Je suivais, le pas traînant. J’observais cette nature engourdie par le froid. Figée telle une statue de marbre blanc. J’ai respiré l’air frais d’un grand coup, le gardant emprisonné dans mes poumons un court instant. Ça m’a éclairci le teint intérieur… Tout au bout du sentier, une surprise nous attendait. Nous contournâmes la Station de pompage de briques claires de la Ville pour nous retrouver face à… … Un genre de mutation entre un poney et un chien, hauteur de taille de la Cinq-pieds-deux-pouces-et-trois-quart-raccourcie-par-le-Temps que je suis… Une Grande ( et Grosse… ) Danoise et son Maître… Méo la connaissait. Moi j’avais oublié son nom. Comme de raison. Même chose pour l’Homme qui tenait avec un peu de difficulté la géante en laisse. Sour
« Partir c’est quitter son cocon, ouvrir ses ailes et s’envoler. C’est s’apercevoir qu’on n’est pas les seuls sur la planète, qu’on ne sait pas tout, comme on le pensait. On devient plus humble, plus tolérant, un peu plus intelligent. » P. Fillit