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Quand décrocher sert à vous raccrocher...

 Je voulais débuter ce billet par quelque chose du genre : 

« Aujourd’hui, j’ai vraiment rencontré une personne importante, la plus importante à mes yeux, du moins la plus importante qu’il m’ait été donné d’apprendre à connaître... »

En fait, c’était hier, alors que je m’enregistrais pour le vol de Kuujjuaq. L’homme au comptoir me regarda, un sourire aux lèvres : « C’est pour vous le vol nolisé? » J’ai éclaté de rire. « Vous êtes la seule sur ce vol. » ajouta-t-il.

Et effectivement, seule je fus à bord du King-Air 100 d’Air Inuit… Un peu gênant, je dois avouer. J’ai eu tout le loisir cependant, pendant une heure trente-trois minutes, d’examiner la nuque des deux pilotes silencieux, qui à un certain moment, j’ai même cru endormis. 

Seconde de panique secondaire à cet éclat d'imagination fertile…

Mais ils ne dormaient pas. Ils avaient simplement le regard fixé vers un horizon immobile. Enfin, l’impression que ça donnait…

Et si j’avais vraiment commencé mon billet comme ça, j’aurais probablement poursuivi avec quelque chose ressemblant à : 

« Alors que nous arrivions en face de l’aérogare à Kuujjuaq, le Boeing 737 de First Air attendait sagement… que l’on dégage, pour prendre son envol… Seigneur! J'étais encore plus gênée en descendant les trois marches me permettant de rejoindre la terre ferme. Après avoir félicité le pilote pour son atterrissage si doux, je remerciai le second qui ria de ma gêne de « Princesse »… »

Tout ça pour dire que ce soir, j’aimerais mieux vous parler de ma découverte sur le « net » : celle de "10 villages du Québec pour décrocher". J’étais à la recherche de l’article de La Presse qui parlait du concours des « 5 plus beaux villages du Québec » quand j'ai mis la main sur cet article paru en février 2006. Quelle ne fut pas ma surprise qu'on y dénomme: L’Islet-sur-Mer, puis Havre-Aubert, Harington-Harbour, Tête-à-la-Baleine, Kamouraska, St-Irénée, Métis-sur-Mer, St-Antoine de Tilly (lui il était dans la course 2012 avec celui de Kamouraska), Ste-Rose du Nord et Port-au-Persil… Imaginez : sur les 10, j’en ai visité 5! 

Devinez ce que j’ai l’intention de faire dans les années à venir???...

C’est surtout ça, que je voulais vous dire…
               
Photo:"Une plage et son renard", Havre-Aubert, août 2011

Commentaires

Anonyme a dit…
Ma chère Fitzou,
Depuis notre rencontre chez notre amie commune, G,
je lis tous les jours ton blog. Plein de transparence et écrit d'une belle plume. Merci de nous permettre de bons moments...
Je t'envoie l'adresse d'un site Web pour compléter ta visite de charmants villages québécois.
http//villageenvue.tv5.ca
J'espère te revoir lors de ton prochain passage chez-nous.
Louise xoxoxoxo
Bonjour Louise! Quelle surprise! Si tu me remercies de partager ces moments de vie, alors je te remercie pour ton assiduité à les lire!
Quand j'écris sur ce blogue, c'est un peu marcher dans le noir, sans savoir qui lira ces lignes et ce qu'ils feront avec...
Pour moi, c'est devenu la pratique nécessaire afin de réaliser l'un de mes cinq grands rêves de vie: celui d'écrire un jour, pour ma satisfaction personnelle, l'histoire romancées de Papa et Maman Fitzsou, projet que j'espère réaliser à ma retraite.
Merci pour le lien. Je vais aller y jeter un oeil c'est certain.
Merci d'être là et j'espère aussi que nos routes se croiseront lorsque juillet sera venu.
Je te souhaite un superbe samedi! xoxoxo
Zoreilles a dit…
Havre-Aubert, Kamouraska et St-Antoine de Tilly, ce sont les trois seuls de la liste que j'ai visités, je crois, et pourtant, j'aime tellement l'âme des villages, nos beaux villages du Québec, chacun ayant son charme unique...
Zoreilles, il faut absolument que tu vois Métis-sur-Mer, les jardins. Je ne me souviens plus du nom... mais il y a toujours des expositions pleine nature. C'est là que j'avais pris mon idée pour faire mon "You are here garden", genre de carillon géant composé de bandes auxquelles pendaient des anneaux de métal qui tintaient avec le vent. Ça devait faire 12 pi X 12 pi, des cordes à 8 pi dans les airs d'où pendaient les bandes. Tout ça, en plein milieu du bois. En plein centre, j'avais aménagé un rectangle de pierres blanches, assez grand pour avoir une chaise. J'allais lire là. J'avais fait ça au camp des Filles dans le p'tit Nord pour célébrer la pendaison de crémaillère après 5 ans de travail assidu en 2007.
Ce fut une oeuvre éphémère... L'année suivante, les framboisiers emprisonnaient les anneaux et effilochaient les bandes de tissus... Tout ça pour te dire que ce sont des choses aussi flyées que tu risquerais de découvrir dans ces jardins.
Zoreilles a dit…
Je me souviendrai de toi, hihihi, et de cette belle histoire quand je passerai par là, c'est promis!

Ce ne serait pas « Les jardins de Métis »? J'en ai beaucoup entendu parler...

Le belle Havre-Aubert, je vais la revoir... fin juin!
C'est ça Zoreilles... et la Dame qui a fait ces jardins jadis était tellement belle... Elsie Reford...

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