Il était à peine neuf heures ce matin,
quand la sonnerie du téléphone m’extirpa de l’état contemplatif dans lequel m’avait
plongée une revue de plans de chalets. Ben quoi : la
réalisation de rêves demande beaucoup de préparation, d’énergie et de temps. Alors
j’y vois tout de suite. Deux ans, ça passe vite!
… Des nouvelles de mon Ami L, à qui je n’avais
pas parlé depuis des lustres. Ainsi va la « vie »… Rassurez-vous,
nous nous sommes repris et avons tant bien que mal, réussi à mettre à jour nos
quotidiens, qui dans une symbiose toute Abitibienne, se déroulent justement… au quotidien!
Quel
beau moment!
Étant
sur ma lancée, j’en profitai tout de suite après, pour passer un appel à l’Oncle
J pour avoir des nouvelles de Tante P de qui je m’informe habituellement chaque
semaine. Craignant l’avoir froissée par ma négligence des dernières semaines,
je fus rassurée d’apprendre qu’elle accepterait de me causer un peu plus tard
dans la journée. Tant mieux, car je suis rendue à un point de ma vie où je
déteste les malentendus sous-entendus non entendus…
Une
autre bonne chose de réglée…
De
fil de téléphone en fil de téléphone, j’appelai Papa Fitzsou qui naïvement me
glissa « qu’il aimerait bien venir nous
rejoindre », « nous » étant moi. Je lui expliquai tant bien que
mal que Kuujjuaq était vraiment très loin de l’Abitibi et que le voyage le
fatiguerait beaucoup…
Avais-je
pour lui d’autres réponses?
D’autres
raisons de fêter? Ma Bonne Amie G souligne son énième anniversaire de naissance
aujourd’hui. Du soleil plein la tête, du bonheur plein ton coeur... Bonne fête à Toi mon Amie…
Et
pour clore ce chapitre, j’ai appliqué la couche finale de « Mod podge »
sur le nouveau tableau de visualisation pré-retraite. Reste à savoir combien de
temps « le Temps prendra son Temps,
prendra le mien sur son chemin »* pour réaliser en tout ou en partie, ces
souhaits lancés dans l’Univers plus-que-parfait…
À qui je dis « merci » pour
cette belle journée?...
* adaptation
des paroles de la chanson « L’escalier » de Paul Piché
Photo : »Pré-retraite »,
Kuujjuaq, avril 2012
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