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Panne



J’avais passé l’avant-midi à faire des lectures en lien avec mon travail (Diabetes Voice, Perspective Infirmière) quand je décidai de commencer la préparation du souper (!). Ce soir ce serait mon Amie F qui aurait le rôle de motivateur pour me faire cuisiner. 

Alors que j’avais rassemblé la plupart des ingrédients (je dis la « plupart » car comme de raison, il me manquait un quart de tasse de farine…) et que l’évidence de la marche de 70 minutes aller-retour vers l’épicerie devenait une évidence, je décidai, le temps de croquer une pomme, de m’asseoir devant le portable pour faire le suivi de mon budget.

À peine quelques minutes après avoir procédé à l’ouverture de quelques sites, un « bip » strident ce fit entendre. Oh!… Qu’une seule petite fraction de seconde : c’était le signal qu’il n’y avait plus de signal… C’était la panne d’électricité en règle…

Faisant fi de cette situation, je débutai le présent billet, espérant du coup que le courant reviendrait en courant pour que je puisse un, me diriger vers l’épicerie (car pour la marche sans savoir si j’arriverais là-bas toujours en temps de « panne », je choisis d’attendre…) pour deux, faire cuire mon gâteau. 

L’aiguille des secondes du petit cadran noir posé sur la table de travail se mit à égrener le temps… Toc, toc… toc, toc… toc, toc…

Je me suis perdue dans la lecture de « Aleph » de Paulo Coehlo. Je n’ai pas vu le temps passé et quand l’électricité dans un sursaut, a été rétablie, j’ai su que le temps était venu d’affronter les bourrasques de vent et d’aller au-devant de cette marche qui me tentait moins… que rien…

Et c’est bien peu dire…

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