Je ne suis pas meilleure
qu’une autre, peut-être juste un peu plus curieuse. Je prends peut-être aussi juste
un peu plus le temps, quand le Temps veut bien m’en laisser le temps…
Prenez ce matin…
Ayant en main mon verre d’eau
citronnée, je me dirigeai vers la petite chambre faisant office d’ « office »
et commençai à m’imprégner du contenu de mon tableau de visualisation 2012… Je
lisais une à une les pensées qui y resteront collées à tout jamais, quand j’arrivai
à celle que m’avait envoyée Amie Sue avant mon départ pour les vacances, un
truc de Pema Chödrön. Il y a dans ces lignes, un mot dont la signification m’échappait
depuis le début : impermanence*.
Ouvrant « Le Petit Robert »*, je tentai de retracer ce mot, devant être
coincé entre « l’imperfection et l’implémentation ». Il n’y était
pas. Au passage cependant, je vois celui en titre : impéritie, lequel je m’empresse
de lire la définition, n’ayant aucune espèce d’idée de ce que ça pouvait
vouloir dire.
« Manque d’aptitude, d’habileté, notamment
dans l’exercice de sa fonction – ignorance – incapacité – incompétence – « L’impéritie
d’un médecin, d’un ministre.»… »
Ça m’a fait sourire…
Parce qu’hier j’ai justement reçu un
appel de mon Amie Sue, présentement en vacances dans ce qui est pour nous, le
Sud du Nord, et qui me disait nager en plein bain estudiantin… Voilà donc le
lien que je fais avec le mot « impéritie »…
Sans autre commentaire…
D’autre part, fouinant sur
les blogues de mes Amis pendant que le Temps m’en laissait encore le temps, j’ai
découvert cette magnifique chanson, aux paroles remplies de sagesse, et que je
souhaite souffler jusqu’à vous, même si je n’ai pas encore reçu officiellement
l’acquiescement de Méli-Mélo (mais
dont je ne doute pas du plaisir qu’il aura à partager avec nous, ses Amis
Québécois ;-) ). Et je l’offre à tous ces étudiants qui militent
pour quelque chose en laquelle ils croient et qui espèrent un dénouement digne
de la société Québécoise…
Pour terminer ces lignes d’un
venteux dimanche matin qui me tiendra cloîtrer « for sure » dans mon
antre, justement les derniers mots de cette pensée de ce moine boudhiste, pour
toi, mon Amie Zoreilles :
« La
mort est à la fois pénible et joyeuse. Tout ce qui se termine est aussi le
début de quelque chose d’autre. La douleur n’est pas une punition, le plaisir n’est
pas une récompense » Pema Chödrön
*qualité
de ce qui n’est pas permanent
* Le Petit Robert, édition
1993, page 1318
Commentaires
La mort n'est rien, c'est l'absence que je trouve difficile en ce moment. Mais mon amie Diane, je la trimballe partout avec moi depuis jeudi matin, elle n'a jamais été aussi présente que maintenant.
xoxoxo