Passer au contenu principal

... 2mars 2011, 20h22...

" Montréal, terminus d’autobus…

Flot humain… Mélange incongru et incessant de races, de couleurs, d’odeurs… Les portes s’ouvrent pour laisser passer les voyageurs vannés, les pressés, les amoureux… Elles se referment derrière ceux qui s’élancent dans un voyage vers l’inconnu…

À l’intérieur, des spectres délabrés, errant en quête de cette pièce de deux dollars, celle qui changera leur vie…

Un court instant…

Pour ma part, j’ai deux heures trente à tuer… Si les portes peuvent se refermer, je vais arrêter de grelotter! En attendant, j'en profite pour avaler une pointe de pizza-fromage sur le pouce. La place était triste à en mourir, mais l’Homme avait un sourire si chaleureux… Me sentant prisonnière de mes encombrants bagages, enfants sages cependant, je n'ai pas pris la peine de m'asseoir…

Suis retournée flâner...

Le café est fade et les noisettes le parfumant ont sûrement connu des jours meilleurs... Mais bon… Je crois que je vais me claquer un chocolat en guise de réconfort. Et je le croquerai tout en portant fièrement mon sac à dos annonçant le Défi de la Grande Muraille avec Diabète Québec

Ben quoi? Où y’a d’la gêne, y’a pas de plaisir… même pour un Ange!..."

(texte écrit au Terminus de Montréal, pour tromper l'attente...)

photo: Kuujjuaq sur fond de Koksoak, mars 2011

Commentaires

Messages les plus consultés de ce blogue

Eau et écorce: l'affaire est chocolat!

« … J’avais prévu le coup : l’alarme devait m’extirper de mon sommeil avant même que l’aube ne se pointe. Il y allait de la qualité de l’eau… 3 :45h- Ça en était terminé de ma nuit de rêves sans fin. Il était Temps de sauter dans mon jean et d’enfiler un coton ouaté. Pâques m’attendait… 4 :20h- J’arrivai un peu à l’avance. Les lieux étaient déserts si ce n’était un véhicule à l’aile gauche drôlement cabossée, garé sur le bas côté.  Je saluai le jeune homme qui remontait la pente chargé d’un « jelly can » que je présumai, pleine d’eau de Pâques. En échange, je reçus un discret signe de tête. Pourtant, je me disais que pour croire à cette tradition, il devait y avoir un brin de folie en lui non?... Ça ne m’a pas semblé être le cas. Peut-être était-il beaucoup trop tard pour lui plutôt que beaucoup trop tôt?...  Peu importe… Mes Amis se pointèrent vers 4 :30. À tour de rôle, on prit une gorgée de l’eau recueillie à même la source.  Pour la san

Acculée au pied d'un mur...

... Vendredi soir: je suis accroupie au bas de cette immense porte de plexiglas refermée sur les secrets d’années de vie d’un commerce devenu fantôme... ... J’ai le visage tourné vers ce soleil, à en gober jusqu’au dernier atome d’énergie qu’il peut me fournir en cette fin d’après-midi automnal... ... Suis en baisse... Heureusement, P’tit Bonheur et Méo se trouvent près de moi... Fidèles amis... Le « Nous vous donnerons une réponse, au plus tard la semaine prochaine. » est maintenant chose du passé... et comme le « temps n’est rien »... alors, ne me reste plus qu’à attendre « LA » bonne semaine prochaine!!!... Mode attente, une fois de plus... Est-ce que le simple fait d’avoir passé l’entrevue téléphonique suffira à m’avoir fouetté suffisamment les sens ( et le sang ) afin que je poursuive ici ma route, dans le quotidien de mon « petit fond de rang »??... ... À suivre... Comme de raison... Mais voilà! Il me semble que ce soir, j’en ai ma claque de me sentir raisonnable. D’être « comme

La rivière-du-Loup...

Des smel' et des pommet' des as de piq' Des rav' et des carot' des manch' de piq' D'la fleur d'la poch' d'avoin' des souliers d'boeuf Des fill' et des garçons heureux Elle a un trou ma marmite, Elle a un trou par-dessous La rivière-du-Loup est large, large La rivière-du-Loup est large partout!... Des smel' et des pommet' des as de piq'............ Elle a deux trous ma marmite, Elle a deux trous par-dessous... (clin d'oeil à mon Amie So de Kuujjuaq-Rivière-du-Loup et à l'Ami Pat de Rimouski, à qui j'ai cassé les oreilles pendant quelques kilomètres entre Rimouski et L'Islet-sur-Mer, en février dernier...) ;-)