L’épisode ne date pas d’hier.
Plutôt, d’avant-hier. La chaleur m’écrasait et me maintenait captive, collée
aux draps froissés. Les voilages bougeaient à peine. Que de subtils
frémissements indiquant la presque absence de brise.
J’étouffais…
3h am – Moite, je m’extirpai
du lit. Dehors m’accueillit à nuit ouverte. Je regardai le ciel, faiblement
étoilé d’astres blafards. Je m’enroulai dans la couverture brune-piquetée-d’or, que j’avais pris la peine d’emporter.
Bien enfoncée dans la chaise Adirondack
rouge, je levai le regard vers la voûte céleste, espérant…
Mi-août :
n’étions-nous pas en plein Temps des Perséides?...
Mais même le ciel avait trop
chaud pour laisser s’éclater les étoiles filantes. Je demeurai immobile une bonne
vingtaine de minutes, dans le silence de cette nuit polluée de lumière ambiante.
Puis je rentrai.
Le sommeil me boudait encore. J’ouvris
ma boîte de messagerie. Mes yeux se posèrent sur l’un des courriels conservés :
celui de l’ONF. Un documentaire sur la réfection d’une vieille maison à Vaudreuil.
Durée : un peu plus d’une heure quinze… Ça aiderait à parachever la nuit.
Je m’installai et assistai en catimini,
aux diverses mutations en règle dans « La maison oubliée de Félix Leclerc ». Fignolage d’un vrai bijou. J’ai
adoré. Le Temps s’apprêtait à sonner cinq heures du mat’ quand je tirai enfin le
fin drap blanc sur moi.
Si
jamais ce documentaire vous intéresse, vous avez maintenant le lien sous les
doigts. Mais ne vous sentez surtout pas obligés de le faire sur le quart de
nuit! 😉
« Lien
entre insomnie et Leclerc », Amos, août 2018
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