« … La
Belle Tante Mih m’attendait de pied ferme : rosé en apéro, souper quatre
services, jases illimitées…
Wow! Quel atterrissage!
Il avait
été entendu d’avance que le lendemain nous ferions une mini-virée auprès de
quelques membres de la parenté hébergés en CHSLD.
Après un
trop-délicieux-repas partagé avec Oncle Mad au resto Deux, sur la rue Turgeon à
Ste-Thérèse (tiens, tiens… je me demande si cette dénomination a un quelconque
rapport avec le fait que le comédien Serge Turgeon ait déjà habité cette ville??...), c’est
à Laval que j’ai revu Tante Jed après dix longues années.
Sur mes mots, elle a ouvert les yeux et lentement tourné la tête vers chacun de nous,
alors qu’un doux sourire se dessinait sur ses lèvres. Elle a peut-être oublié qu’elle
est maintenant âgée de 98 ans, mais ça ne l’a pas empêché de nous lancer à
chacun, un « merci » lorsqu’on lui annonça notre départ.
J’ai bien voulu interpréter que notre visite avait
été porteuse d’un Petit Bonheur…
Puis on
prit vers le nord. St-Jérôme. Cette fois, c’est un Oncle Pad somnolent, que
nous avons réussi à dérider quelques trop courtes minutes. J’ai laissé mes
doigts croiser les siens, pendant que je lui transmettais salutations et amour
de son grand frère abitibien. Quand je voulus quitter, ses doigts s’agrippèrent
aux miens. Muette requête?
Nul ne saura jamais…
Chargées d’émotion,
on se prépara pour le spectacle de Martin
Matte. Après tout, n’était-ce pas là, dès le départ, la raison de cette escapade en trois actes?
Je résumerai
en quelques mots: je préférais son humour dans Les beaux malaises. Je suis guérie de courir
après Matte; dorénavant je me contenterai de le retrouver au cinéma ou à la télé.
Je dois admettre cependant qu’il a initié en moi, une profonde réflexion par rapport
à Facebook…
Il se pourrait bien qu’un jour…
… Mardi matin : je m’arrêtai chez ma Bonne Fée,
le Temps d’une jase-tisane. Ce départ tardif m’a fait prendre la Réserve Faunique
dans la pénombre de ce jour gris avec conduite difficile sur chaussée recouverte
d’un mélange de calcium et de slush.
Ouache! Pénible. J’ai détesté.
Après un presque accident au 2e rond-point
à Vald’Or, j’ai roulé mon intense sentiment de culpabilité jusqu’à Amos. Quand je
pense que je dois reprendre la route vendredi…
En auto ou en autobus? Seule la météo le dira !!!... »
Crédit photo : Karine Lachapelle, Gore,
octobre 2017
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