« … C’était enfin l’été! Maman nous attendait fébrile.
Les classes se terminaient à peine qu’Elle avait rempli la voiture à ras bord. Même
la planche à repasser séparait l’espace de l’habitacle en deux triangles égaux!
Le chalet nous attendait pour toutes ces semaines de congé « d’école ».
Aussitôt arrivés au lac, je courrai chercher la petite
brouette aux ridelles de bois. Maman me prépara un sandwich que j’enveloppai
précieusement dans du papier ciré. J’ajoutai quelques biscuits et remplis un
petit pot avec du Kool-aid*.
Je ramassai en vitesse une nappe de coton aux couleurs défraîchies.
Ainsi parée, je pris le sentier qui bordait la piste d’atterrissage.
Je marchais sur cette terre argileuse, que le soleil avait
sillonné de minuscules craquelures. La végétation tentait tant bien que mal d’y
prendre Vie.
Jeunes pousses de verdure aux tendres couleurs de l’été.
J’installai le carré de tissu par terre, y déposai mes
précieuses victuailles et en un clin d’œil, mes vacances prenaient enfin un
sens.
Elles donnaient le ton à ce que je ferais de tout mon Temps,
de tout ce Temps.
Et bien sûr, le pique-nique n’en était que le début… »
*droits réservés
Kraft Foods
(exercice
en 15 minutes sur « l’été au passé »)
« Sous d’autres cieux »,
St-Damien-de-Buckland, juillet 2016
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Commentaires
Bonne journée!
Me reste toujours à intégrer à mon train de Vie, l'autre "exercice"...
Paresse, quand tu nous (me) tiens! :-/