« … Je ne pouvais m’extirper de l’état de béatitude dans
lequel je baignais. Avec abandon et sans aucun remords, je remis mes écrits chéris
à plus tard.
À demain. À après-demain. À… Aujourd’hui!
Ça s’expliquait. Je ne voulais pas manquer de Temps pour regarder
le lac briller.
Pour écouter les oiseaux chanter. Pour observer la valse des
flammes du feu de bois. Je voulais…
Je voulais profiter de tout jusqu’à en perdre haleine. Jusqu’à
la dernière minute. M’en gaver espérant m’en rassasier. Je voulais abuser quoi,
de ces pseudos vacances, passées loin de chez-moi.
Il y avait quelques semaines de cela, j’avais reçu une offre
que j’avais acceptée avec empressement : prendre soin pour quelques
jours d’un chien, de trois poules et d’un jardin!
Le reste du Temps, je n’avais qu’à jouir du lac, du quai,
des arbres grandeur nature, du soleil, des repas pris à l’extérieur, de la présence
collée-collée sur ma cuisse, de Selfie, la petite chienne terrier…
N’est-ce pas tout ce que j’avais souhaité pas plus tard que…
… Vous vous souvenez? Le rêve éveillé?*...»
* Billet du 10
juin 2016
Commentaires
Continue de faire des vœux à tout vent, ça te réussit...