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Que demander de plus?



J’avais plus que roulé les bosses depuis ce vendredi 27, journée de voyage de mon deuxième « officiel » congé annuel. Après que l’on eut retardé le vol de First Air de plus de deux heures trente, ce n’est qu’à vingt-trois heures pétantes que je serrai enfin l’Amie J dans mes bras. Elle qui, avec un lancinant mal de dos, avait pris la peine de venir m’attendre à la gare d’autocars. Clopin clopant, le baise-en-ville d’une main et roulant la valise-colorée-des-grands-voyages de l’autre, on dévala d’une traite, Berry jusqu’à St-Antoine.
 
Quand après toutes ces longues heures d’entre-deux je pus enfin relaxer, Amie J nous ouvrit à chacune une Heineken bien froide et on se permit un brin de jasette avant d’installer mon couchage pour la nuit. Le lendemain je devais être de retour à la gare à sept heures trente tapantes, direction Saint-Sauveur, pour y récupérer Petit Escape, apparemment guéri de ses problèmes de mécanique. J’aurais bien le temps de le réaliser durant les six heures de route qui nous mèneraient, Lui et Moi, en Abitibi.

Le voyage se déroula sans anicroche. Je ne pus manger à ma halte habituelle du Lac Morin, le cupcake « coconut-vanille » ramassé plus tôt au Cozy Café , car la place était bondée de campeurs. 

Tiens, pourquoi ça m’a surprise? Après tout, nous n’étions que le 28 juin…

C’est donc à la sortie Nord du Parc La Vérendrye que je fis mon rituel, et en profitai pour me dégourdir les jambes. Plus tard, lorsque j'arrivai à Amos après un court arrêt à Vassan chez mon invisible Jeune Sœur Chérie et un petit bonjour à Maman Fitzsou dans son austère lieu de repos, j’allai directement à l’épicerie chercher quelques victuailles à apporter au camp à Tweety qui avait gentiment accepté que je squatte sa place de rêve située sur les berges de l’Harricana.

Dès mon arrivée, l’idée de jogger son long chemin aux herbes hautes et dansantes sous le vent, de saluer le soleil les deux pieds dans la chaude et verte pelouse tôt le matin et de faire trempette au petit quai en fin de journée, m’enchanta. 

Le lendemain, j’irais chercher Méo pour la semaine. Avec la détermination que j’avais,  les maringouins n’avaient qu’à bien se tenir!!!
"Que demander de plus?", St-Mathieu d'Harricana, juillet 2014


"Gros Méo", St-Mathieu d'Harricana, juillet 2014

Commentaires

Zoreilles a dit…
La photo du milieu, ce sentier illuminé de soleil qui joue à cache-cache entre les arbres... C'est pas mêlant, on le suivrait toute la matinée!

On a chacun nos repères sur la route Abitibi-Laurentides. Moi, j'arrête souvent au Lac Rolland et à la sortie nord du Parc, hihihi!
Ce chemin donne le goût d'y circuler sans fin. Lorsque je le prenais au tout début, les herbes étaient plus hautes que moi. Magique, mystique, magnifique...
J'aime aussi le Lac Rolland mais trop populaire à mon goût. Je l'aime lorsque les touristes l'abandonnent tard l'automne ou tôt le printemps.
Asociale que je suis... ;-)

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