Ça avait été un beau 1er juillet.
Je revenais du cinéma où, accompagnée de mon Grand et de ma Douceur ma Belle,
nous étions allés voir « Dragon 2 ». Tiens : je ne me souvenais même
pas de la dernière fois où nous avions fait pareille sortie.
Un bien beau moment de vie, il va sans
dire…
Là
où je séjournais, les jours s’écoulaient doux et paisibles entre les visites à un
Papa Fitzsou souriant, celles de mes enfants et la présence rassurante du Vieux
Méo. Je n’ébauchais point de longs plans quotidiens. Je me laissais plutôt
inspirer par le souffle du vent, le chant des oiseaux et le clapotis des
vagues. La vie se présentait à moi comme une simple improvisation contrôlée. La
température hésitait et chevauchait du coup, soleil et pluie. Le vent, lui, était
constant. Présent.
J’avais
croisé à la sortie du cinéma, mon Ami G et son Épouse. Heureuse comme pas une
de les rencontrer de façon si impromptue, on piqua une jasette sur le coin de
la rue. Trop bref…
Le
soir venu, j’avais ouvert « Un vélo dans la tête » du jeune (et
talentueux) Mathieu Meunier. Son périple n’avait rien à voir
avec le mien mais dans ses pages, je me retrouvais.
Il
faisait nuit maintenant. Les flammes des chandelles tremblotaient sous le
souffle aigri d'un vent s’engouffrant sans gêne par la fenêtre laissée entrouverte.
Pour changer. Changer d’air… Ça sentait l’orage à plein nez. Je le craignais...
Je
skippai le bain à la débarbouillette
sur le bout du quai. Trop tard, trop frais. Et puis le lendemain, c’était prévu :
une douche chez ma Douceur ma Belle après le ménage de l’entrepôt.
Et ça, ce ne serait vraiment pas de trop. La douche, pas le ménage!!!
Commentaires
Chez-moi, même une improvisation doit être dirigée un tant soit peu!!
;-)