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G comme Golden Gate à vélo?...


L’idée de prime abord m’avait plu. Et avait également plu à Tendre Neveu. Mais c’était sans compter sur mon inexpérience et ma hantise de rouler parmi… Car tel ce fut!
 
Au programme ce jour-là, la traversée du mythique Golden Gate. À vélo. Un petit 10km que nous pédalerions les doigts dans le nez. 
« Que je me disais… »

Dès le départ, ayant débarqué trois coins de rue trop tôt, le premier défi fut de dénicher le commerce Blazing Saddles Bike Rentals. Après avoir écouté tant bien que mal les consignes de sécurité, et tenté d’enregistrer mentalement le trajet (oui-oui… nous avions une carte, mais…), nous avons enfilé casques et enfourché montures, heureusement, des vélos hybrides d’assez bonne qualité.

Le trajet assez plat dans l’ensemble, nous mena au long pont bondé de passants et cyclistes faisant fi des indications et occupant autant la gauche que la droite de l’étroit passage. Ajoutez à cela le bruit abrutissant de la circulation : je n’ai pas détesté, mais je n’ai pas aimé. Disons que c’était loin d’être ma tasse de thé, cela même si je n’en consomme pas tant…

Dès qu’on retrouva un peu plus d’espace, on dévala Alexander Ave jusqu’à la petite bourgade de Sausalito, nichée à flanc de montagnes. Jolie. Après avoir stationné nos vélos, pris un frugal repas, trouvé l’endroit où prendre le ferry et voguer le retour, nous avons repédalé sur Jefferson parmi les hordes de touristes déambulant, insouciants.

La rando fut physiquement facile, mais éprouvante mentalement. Parce que voyez-vous, quelque part niche dans mon subconscient, une crainte innommable de circuler dans des rues n’offrant pas une large bande cyclable.

F Market au plus vite. On laisse faire l’aquarium une fois de plus pour nous retrouver à la maison avec un blessé (ampoules aux pieds) et une MaTante ben fatiguée… 

Le lendemain – 

C’était drôle d’imaginer que la première activité de la journée devait être « de manger au plus vieux deli du pays ». Nous avons donc, logiquement modifié le programme en allant tout d’abord à Exploratorium PUIS au restaurant. 

Nous aurions pu passer la journée au musée. Il y avait tellement d’expériences de toutes sortes à y faire que ça en était décourageant. Midi annonça qu’il était Temps d’aller manger. D’une rue à l’autre, c’est l’escalade de l’une (qui devait faire dans les 22% de pente) qui nous mena sur Columbus, directement en face du Molinari Delicatessen.

J’ai adoré l’ambiance italienne, la gentillesse des gens, le petit côté européen des tables sur le trottoir. Oui vraiment, un coup de cœur! Du Luciano Special à la glace menthe-chocolat savourée au Bear Cookie… Nirvana! …

Ce jour-là San Francisco nous a aussi montré quelques-unes de ses facettes particulières : ces surprenants palmiers se balançant sous le vent; ce chauffeur d’autobus acceptant de laisser monter un itinérant sans le sou; cet homme à la barbe rose, portant un immense anneau dans le nez (je passe sous silence les fous rires que ça provoqué…); cet immense centre d’achat allongé sur neuf étages…


Mais comme je n’avais besoin de rien… 😉




Commentaires

Le factotum a dit…
"des vélos hybrides d’assez bonne qualité."
Mais qu'est-ce qu'un vélo hybride? Étrange ...
Avait-il un moteur électrique?
Fitzsou a dit…
Euhhh... c'est vous le connaisseur en la matière| Moi je n'ai que recopié la description qu'en avait fait l'entreprise...
Serait-ce que l'utilisation peut autant être sur les surfaces asphaltées que gravelées?...
Le factotum a dit…
Vous avez parfaitement raison.
Cela n'a rien à voir avec le vélo électrique.
Bonne journée!
Zoreilles a dit…
Virtuellement, j'ai pédalé avec vous deux et je n'ai pas tellement aimé moi non plus de me retrouver avec des cyclistes et passants faisant fi des consignes de sécurité!
Fitzsou a dit…
HaHa Zoreilles! M'essemble de t'imaginer à nos côtés! Nous aurions foncé dans le tas!!! ;-)

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