« Cesser d’attendre… », Amos,
avril 2016
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« … Je ne peux
m’empêcher de partager intégralement ce texte trouvé sur FB avant-hier.
Parce que les membres de mon lectorat ne sont pas tous des amis
Facebook...
Mais aussi…
… Parce que j’y adhère totalement et que j’espère qu’il vous
mènera à une certaine réflexion sur les vraies valeurs de la Vie…
J'ai pris sur moi de surligner quelques passages qui m'interpellaient le plus.
Bonne lecture... »
J'ai pris sur moi de surligner quelques passages qui m'interpellaient le plus.
Bonne lecture... »
*Texte
intégral de Sarah Lussier, 25 avril 2016,
http://www.lesnerds.ca/quitter-cette-vie-pour-sa-vie/
La vie que je menais ne me correspondait plus et au fond, elle ne m’a jamais
vraiment correspondu. Depuis de nombreuses années, je cherche ce que je dois
faire. Il y a une pression sociale énorme sur nous qui nous pousse à rentrer et rester stagnant dans
un moule qui supposément est la solution universelle qui correspond à tout le
monde. Il faut absolument «faire» quelque chose de sa vie. Il faut
«devenir» quelqu’un dans la vie. Il faut «réussir» sa vie. Il faut
«gagner» sa vie. Tout ça, pour quoi au juste? Pour survivre? Pour se faire
aimer par les autres? Pour faire partie d’un clan? Pour assouvir notre besoin
de sécurité? Pour espérer être heureux? Pour être reconnu?
Plus jeune, je ne remettais pas en question toutes ces croyances collectives
parce que je m’amusais. Je n’avais même pas conscience que les adultes vivaient
toutes ces préoccupations. Je vivais ma vie tout simplement.
Sans préoccupation d’avoir une vie parce que je savais une chose… que j’étais
en vie. Je l’avais ma vie. J’étais heureuse de l’avoir. Je profitais de cette chance et de ce miracle
d’être en vie.
En vieillissant, à l’école et au sein de ma famille, on m’encourageait à
penser, à douter, à réfléchir, à méditer, à remettre en question les choses, à
développer mon esprit critique, à défendre mes opinions, à prendre ma place…
C’est grâce à toutes ces actions que maintenant, j’ai pris conscience que
toutes ces croyances n’avaient pas de sens. J’ai constaté qu’on ne réalise pas
une notion bien simple de la réalité… ON N’A PAS À GAGNER NOTRE VIE, ON L’A DÉJÀ!
Il y a de ces moments si intenses qui nous chavirent complètement. Il y a de
ces imprévus improbables, mais possibles qui se présentent dans notre vie et
qui transforme tout… même nous-mêmes.
Après tout cela, la vie n’est plus pareille qu’auparavant et nous non plus.
Nos priorités, nos désirs, nos perceptions, nos besoins et notre vision de la
vie changent pour de bon. C’est alors que les changements s’opèrent. C’est
alors que tu ne veux pas la vie que la société propose : le rêve américain. Je
suis du même avis de John D. Rockefeller : « Pour réussir, il faut trouver de
nouvelles voies plutôt que de parcourir les chemins usés. »
Dans notre société actuelle, on travaille tellement fort pour
devenir quelqu’un qui n’est pas nous véritablement parce qu’on ne s’accepte pas
et qu’on ne s’aime pas. On y laisse sa santé, son temps, son énergie,
son bonheur. On y laisse tout et ce tout est l’essentiel que nous
perdons sans même nous en rendre compte. On est toujours en compétition avec les autres et
ce, depuis la maternelle. On pense à soi uniquement dans cette jungle chaotique
où les priorités ne sont pas à la bonne place. On étudie fort, on déniche un
travail, on se case avec quelqu’un (qui parait bien et qui correspond à nos
innombrables critères préférablement), on a des enfants, on a une maison (la
plus grosse préférablement), on a une voiture (la plus belle préférablement),
on travaille fort, on stress, on vit à un rythme de vie trop vite parce que
nous devons consommer toujours plus afin de combler plein de vides et pour
faire plaisir à tout le monde. Ensuite, les enfants partent de la maison en
répétant le même mode de fonctionnement. On perpétue ce mode de vie, au fil des
générations. On espère pouvoir vivre aisément à notre retraite et être
finalement heureux (bref vers la fin de sa vie), mais souvent la maladie ou
d’autres épreuves arrivent et, un moment donné, la mort nous frappe… beaucoup
trop vite parce qu’au fond, on n’a jamais vécu vraiment la vie… notre vie.
Est-ce que c’est ça le sens de la vie?
Est-ce que l’être humain doit vraiment vivre de cette manière?
Comme
disait John Lenon: « Quand
je suis allé à l’école, ils m’ont demandé ce que je voulais être quand je serai
grand. J’ai répondu : heureux. Ils m’ont dit que je n’avais pas compris la
question, j’ai répondu qu’ils n’avaient pas compris la vie. » Avec ce
moule standard qui renforce l’individualisme et alimente le capitalisme, on
croit être heureux et que la vie s’est ça. On donne notre pouvoir aux
autres, on surconsomme pour combler nos manques et notre mal-être, on dénature
le sens de notre vie. Nous croyons être au-dessus de tout parce qu’on croit
être invincible. Ce cocon de sécurité et de confort durement acquis renforce
cette perception d’invincibilité. On ne vit pas, on est des robots qui doivent être parfaits absolument,
sinon on n’est rien.
Depuis
les dernières années, j’ai été confronté à des épreuves qui m’ont ouvert les
yeux sur ce triste constat de la vie humaine. J’ai accompagné des gens dans des
souffrances inhumaines dénaturées de sens où la vie n’avait plus de valeur.
J’ai côtoyé des personnes qui ont tout perdu (même leur vie) pour avoir pris ce
chemin que je qualifie d’autodestructeur. Je n’ai pas eu besoin d’aller à
l’autre bout du monde pour constater tout ce non sens. Juste dans ma propre
famille, dans mon propre entourage, à mon travail, à mon école, dans la rue…
C’est quand j’ai accompagné des membres de ma famille et d’autres personnes de
mon entourage dans ce chemin irréversible que je me suis fait une promesse : NE
JAMAIS PRENDRE CE CHEMIN DE DESTRUCTION. J’avais les meilleurs exemples à ne
pas suivre.
Alors,
comment réinventer sa vie alors?
Dans mon cas, je devais partir. Faire un voyage.
Partir à l’aventure. Risquer. Oser. Changer d’environnement et d’air. Revoir
des gens que j’aime, ailleurs dans le monde. Réfléchir et prendre du recul.
Bâtir de nouveaux projets. Trouver une quête de sens de la vie, de ma vie et de mon existence.
Comme plusieurs, je suis en quête de qui je suis véritablement et entièrement. Je
ne suis tout simplement plus capable de vivre dans une réalité où la vie n’a
pas de sens majeur.
Nous ne
nous posons pas la bonne question. Ce n’est pas : qu’est-ce que je dois faire
ou qu’est-ce que je veux faire? C’est plutôt : qui suis-je? Parce qu’au final, ce qui est
important c’est ÊTRE et non FAIRE. C’est VIVRE et non AVOIR. Comme disait
l’actrice Mirna Loy : « La vie ce n’est pas avoir et obtenir, mais bien être et
devenir. » La preuve, sur votre lit de mort, quelques instants avant de mourir,
vous n’allez pas vous remémorez tous les diplômes, les médailles, les trophées,
les exploits professionnels que vous aurez reçus et accomplis. Vous n’allez pas vous
remémorez de tous les biens que vous avez possédés, mais les gens que vous
aimez, avec qui vous avez passé de bons moments. Vos plus grands regrets
seront de ne pas vous être réconcilié avec telle personne, de ne pas avoir
accompli vos rêves ou de ne pas avoir assez exprimé à quel point vous aimez
telle personne. C’est aussi simple que cela! Finalement, l’humain a des
priorités tellement fondamentales et essentielles.
Comme
dirait l’écrivain Roger Mondoloni : « Le sens de la vie, c’est de tout risquer
pour aimer. » Ce n’est surtout pas de choisir le chemin de sécurité pour
essayer d’aimer. »
L’autre
jour, je parlais avec une de mes amies et je lui disais que finalement, je
n’étais pas une personne ambitieuse, car mon seul objectif est de VIVRE. Vivre ma vie simplement en
harmonie avec la nature et les gens que j’aime. En discutant avec elle,
j’ai réalisé que c’était tout un objectif et que c’était une grande ambition
dans le monde dans lequel on vit présentement.
Assumer
de prendre sa voie, c’est rayonner notre plein potentiel humain. Oser vivre autrement, parfois à contre-courant et être
différent, c’est se donner le droit d’être qui on est, d’exister et de vivre
véritablement.
Commentaires
Mais je sais que mon "fond" est bon. Qu'un jour je reviendrai à ce sentiment de zénitude qui m'habitait ces dernières années...
Notions comprises, parfois oubliées...
La liberté, la vraie, est celle qu'on se permet en osant sortir du moule (ou en n'y entrant pas...) et en faisant fi de ce que les autres autour de nous penseront.
Merci du partage!
xxx
PS: Allo Zoreilles! Bonjour Nanou la Terre! :-)
Bien d'accord et ce, sur toute la ligne!!
Bon voyage à Paris!!! xoxoxo