Mon lit me berçait, tellement il ventait la nuit dernière. En fait, c’est tout le building qui se balançait sous les rafales de vent.
Ce n’était guère invitant à l’extérieur ce matin. Un bref coup d’œil jeté à la météo m’apprit que les rafales pouvaient atteindre 70km/heure.
Non mais, allez tenir sur des plaques de glace à cette vitesse!
Bien sûr ce ne sera pas la seule de l’hiver… On ne peut qu’espérer que ce soit la seule de l’automne!
Les amoncellements de neige rendaient les déplacements difficiles. Je n’ai pas eu le courage de revenir dîner (déjeuner, pour M. Sobieraj!) à la maison. Une courte visite à l’épicerie m’a suffit. Je savais pertinemment qu’il y aurait bien d’autres belles journées pour marcher…
Quoique ce soir, après un 5 à 7 amical avec quelques Collègues ayant accepté de venir souligner avec moi et quelques autres connaissances de d’autres Organismes Locaux, mon Premier Anniversaire Kuujjuamiuk, je me suis bravement rendue à mon rendez-vous chez mon Esthé K. prévu à 20 :00…
… À l’autre bout du village!
D’accord, j’avoue qu’y aller a été facile : Ami R m’y a conduite. Pour le retour, je refusai poliment l’offre de K de me ramener et j’enfilai pantalon doublé, tuque, foulard et mitaines, et munie de bretelles fluorescentes, j’ai parcouru les quelques kilomètres qui me séparaient du « 290 ».
Mon mauvais moment : je portais au départ, des bas en laine qui m’ont irrité le haut de la cheville… Pensant bien faire, avant de repartir de chez mon Esthé, j’ai retiré mes bas et j’ai fait le parcours, nu pieds dans mes bottes.
Oh! Je n’ai point eu froid. Mais vous devriez voir la brûlure par friction que je me suis infligée…
Seigneur! Pourquoi n’ai-je donc pas utilisé mes ailes?... Ou encore mieux, ma tête?...
Ce n’était guère invitant à l’extérieur ce matin. Un bref coup d’œil jeté à la météo m’apprit que les rafales pouvaient atteindre 70km/heure.
Non mais, allez tenir sur des plaques de glace à cette vitesse!
Bien sûr ce ne sera pas la seule de l’hiver… On ne peut qu’espérer que ce soit la seule de l’automne!
Les amoncellements de neige rendaient les déplacements difficiles. Je n’ai pas eu le courage de revenir dîner (déjeuner, pour M. Sobieraj!) à la maison. Une courte visite à l’épicerie m’a suffit. Je savais pertinemment qu’il y aurait bien d’autres belles journées pour marcher…
Quoique ce soir, après un 5 à 7 amical avec quelques Collègues ayant accepté de venir souligner avec moi et quelques autres connaissances de d’autres Organismes Locaux, mon Premier Anniversaire Kuujjuamiuk, je me suis bravement rendue à mon rendez-vous chez mon Esthé K. prévu à 20 :00…
… À l’autre bout du village!
D’accord, j’avoue qu’y aller a été facile : Ami R m’y a conduite. Pour le retour, je refusai poliment l’offre de K de me ramener et j’enfilai pantalon doublé, tuque, foulard et mitaines, et munie de bretelles fluorescentes, j’ai parcouru les quelques kilomètres qui me séparaient du « 290 ».
Mon mauvais moment : je portais au départ, des bas en laine qui m’ont irrité le haut de la cheville… Pensant bien faire, avant de repartir de chez mon Esthé, j’ai retiré mes bas et j’ai fait le parcours, nu pieds dans mes bottes.
Oh! Je n’ai point eu froid. Mais vous devriez voir la brûlure par friction que je me suis infligée…
Seigneur! Pourquoi n’ai-je donc pas utilisé mes ailes?... Ou encore mieux, ma tête?...
Commentaires
Devrais-je attendre des cieux plus cléments ...
Ou devrais-je me résigner à porter mon nassak ...
Je vous trouve bien courageuse de vous déplacer dans ces conditions.
Il est vrai que la signification première de déjeuner est "rompre le jeûne", donc prendre le repas du matin ou celui du milieu de jour...
Ceci dit, comment faites-vous pour aimer la vie au grand froid ?
Bon week-end sous la couette !
M.Sobieraj: vous me parlez de passer la fin de semaine sous la couette? Vous aurez compris à la lecture du billet du 22, que je n'ai eu que très peu de temps à passer sous la couette.
Par contre, là j'ai une belle chambre d'amis qui vous attend, si jamais il vous prend le goût de venir visiter "ma cabane au Canada".
Bonne journée à vous!
Je pense qu'ils ont mérité un bon grog.
Pour votre invitation, j'y suis naturellement très sensible et je vous en remercie. Mais, voyez-vous, je préfère les paillotes sous les cocotiers aux cabanes au Canada dans la froidure...
M.Sobieraj:j'ai été effectivement privilégiée d'avoir toute cette aide. Vous voyez, ce soir lundi, tout est en place, et j'ai même posé quelques affiches et encadrés sur les murs... Pas si mal n'est-ce pas? Et si jamais vous changiez d'idée, le lit est fin près dans la chambre d'amis...
Comme mon conjoint dit souvent : « Chat échaudé craint... le micro-ondes! » (Non mais faut bien s'adapter aux nouvelles technologies et être de son temps).
Notre début d'hiver est bizarre cette année... Hier, mon lac était gelé, je l'avais perdu pour l'hiver, et voilà que ce matin, sous un soleil aveuglant, la glace est fondue et je le retrouve, si beau, si calme.
Petit commentaire en forme de clin d'oeil à Monsieur Sobieraj : Il ne faut pas craindre nos froidures, elles sont compensées largement par la chaleur humaine qu'on trouve ici et surtout, on s'habille en conséquence pour l'affronter avec le confort et la douceur qui nous rappelle la couette!