... Je ferme les yeux pour essayer de me concentrer, laisser naître l’inspiration, voir les mots prendre vie dans ma tête afin que je puisse les attraper en vol et les coucher sur l’écran...
... Le temps est maussade. C’est moi la nouvelle pompiste de la Base... Moi qui ai pris la relève de ma Petite Fleur... Jusqu’à ce que l’automne interdise aux bateaux de voguer sur les eaux brunes de l’Harricana... Jusqu’à ce que le froid de novembre oblige mes Bébés à hiverner...
J’ai jaugé mes réservoirs à essence avec une règle aux chiffres à demi effacés... Ça sent déjà la fin... La fin de l’été, la fin de mon défi d’écriture...
... Trois mois encore...
Je n’ose pas compter toutes les heures passées en tête à tête avec mon portable... En fait, il m’a été le plus fidèle, le plus présent... À lui j’ai tout raconté: mes bons comme mes mauvais moments, mes joies comme mes peines, mes espoirs comme mes désespoirs...
Et vous les avez par ricochet, entendus... Plutôt lus...
Dehors, c’est déjà entre chien et loup... Un temps pour faire la sieste... Ou la fête... Mais je n’ai le coeur ni pour l’un ni pour l’autre...
... J’aurais dû en profiter pour travailler mon plafond (intouché depuis le passage, il y a deux semaines bientôt, de ma Meilleure Amie et de mon Bon Cousin...): je ne l’ai pas fait...
... pas encore...
Je sais que le courage me reviendra un bon samedi matin, un genre de coup de fouet qui me fera attaquer l’importun comme pas un...
... pour l’instant, je songe à ce vieillard qui ne s’en est pas sorti indemne...
... il ne s’en est pas sorti du tout...
... Le temps est maussade. C’est moi la nouvelle pompiste de la Base... Moi qui ai pris la relève de ma Petite Fleur... Jusqu’à ce que l’automne interdise aux bateaux de voguer sur les eaux brunes de l’Harricana... Jusqu’à ce que le froid de novembre oblige mes Bébés à hiverner...
J’ai jaugé mes réservoirs à essence avec une règle aux chiffres à demi effacés... Ça sent déjà la fin... La fin de l’été, la fin de mon défi d’écriture...
... Trois mois encore...
Je n’ose pas compter toutes les heures passées en tête à tête avec mon portable... En fait, il m’a été le plus fidèle, le plus présent... À lui j’ai tout raconté: mes bons comme mes mauvais moments, mes joies comme mes peines, mes espoirs comme mes désespoirs...
Et vous les avez par ricochet, entendus... Plutôt lus...
Dehors, c’est déjà entre chien et loup... Un temps pour faire la sieste... Ou la fête... Mais je n’ai le coeur ni pour l’un ni pour l’autre...
... J’aurais dû en profiter pour travailler mon plafond (intouché depuis le passage, il y a deux semaines bientôt, de ma Meilleure Amie et de mon Bon Cousin...): je ne l’ai pas fait...
... pas encore...
Je sais que le courage me reviendra un bon samedi matin, un genre de coup de fouet qui me fera attaquer l’importun comme pas un...
... pour l’instant, je songe à ce vieillard qui ne s’en est pas sorti indemne...
... il ne s’en est pas sorti du tout...
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