... comment il va... ce qu’il est devenu, ce qu’il deviendra...
J’ignore s’il s’en sortira... peut-être que oui, peut-être que non...
J’ignore dans quel état...
... Ses cheveux blancs, étaient rougis par son sang, qui s’étalait d’une façon insolite sur le pavé... Ses yeux, grands ouverts sur une vie qui ignorait encore, elle aussi, si elle devait rester ou partir, demeuraient fixes et immobiles, comme dans un dernier regard...
Près de lui, une femme, infirmière, et un ambulancier qui venait de finir son service ou qui allait le prendre...
Allez savoir pourquoi le hasard a voulu qu’il soit là, au moment même où ce Monsieur allait avoir besoin de lui...
Je me suis approchée d’eux, j’ai offert mon aide... Mais il n’y avait rien de plus à faire...
Tout autour, les badauds et sûrement le conducteur ou la conductrice impliqué dans l’accident... Pas de pleurs, pas de cris, seulement un grand silence...
L’ambulance a tourné le coin de la Quatrième et de la Principale à bonne vitesse... Je me suis éloignée. Ma marche n’avait tout à coup, plus le même sens...
Un peu plus tôt, j’avais rencontré une personne que j’avais pris plaisir à saluer, ravie de l’avoir croisé, comme un pâle et hésitant signe du destin... J’avais le coeur en liesse; maintenant je l’avais chagrin...
J’ai eu de la difficulté à poursuivre mon après-midi... Je me demandais...
Puis on m’apprit qu’à la radio, on disait que « son état était stable »... Tant mieux, mon Dieu...
Je croise mes plumes d’ange pour qu’il s’en sorte indemne...
J’ignore s’il s’en sortira... peut-être que oui, peut-être que non...
J’ignore dans quel état...
... Ses cheveux blancs, étaient rougis par son sang, qui s’étalait d’une façon insolite sur le pavé... Ses yeux, grands ouverts sur une vie qui ignorait encore, elle aussi, si elle devait rester ou partir, demeuraient fixes et immobiles, comme dans un dernier regard...
Près de lui, une femme, infirmière, et un ambulancier qui venait de finir son service ou qui allait le prendre...
Allez savoir pourquoi le hasard a voulu qu’il soit là, au moment même où ce Monsieur allait avoir besoin de lui...
Je me suis approchée d’eux, j’ai offert mon aide... Mais il n’y avait rien de plus à faire...
Tout autour, les badauds et sûrement le conducteur ou la conductrice impliqué dans l’accident... Pas de pleurs, pas de cris, seulement un grand silence...
L’ambulance a tourné le coin de la Quatrième et de la Principale à bonne vitesse... Je me suis éloignée. Ma marche n’avait tout à coup, plus le même sens...
Un peu plus tôt, j’avais rencontré une personne que j’avais pris plaisir à saluer, ravie de l’avoir croisé, comme un pâle et hésitant signe du destin... J’avais le coeur en liesse; maintenant je l’avais chagrin...
J’ai eu de la difficulté à poursuivre mon après-midi... Je me demandais...
Puis on m’apprit qu’à la radio, on disait que « son état était stable »... Tant mieux, mon Dieu...
Je croise mes plumes d’ange pour qu’il s’en sorte indemne...
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