« … Depuis qu’elle avait détalé de la cabine l’autre jour, Marie-Ludivine avait erré longtemps avant de trouver refuge dans ce joli cottage blanchi par les ans.
Il s’en était fallu de peu qu’elle ne rende son dernier souffle sur le bateau de croisière dans lequel on l’avait obligée à monter contre son gré…
Immédiatement après sa fuite, elle avait dû se cacher sous le palier de l’escalier pour se calmer un peu. C’est alors qu’on avait malencontreusement déposé sur elle, une épaisse toile qui l’emprisonna, elle et sa peine, pendant plusieurs heures…
Lorsqu’enfin, quelqu’un retira le coutil, elle avait pris une grande respiration et s’était élancée au hasard du temps se trouvant devant elle…
L’accostage dans un Petit village, lui avait permis de se faufiler incognito entre les jambes effilées et bronzées des gonzesses se rendant à terre pour visiter.
Elle se retrouva esseulée, sur un quai déserté, à vouloir noyer son tourment…
Le cœur en bouilli, elle avait poursuivi sa route jusqu’à ce que la faim lui tenaillant les entrailles, ne la force à faire halte, derrière ce qui lui sembla un endroit potable pour l’âme altière qu’elle était…
Pour ce premier soir de liberté retrouvée, elle s’empiffra d’un reste de poisson…
Et c’est là, une fois rassasiée, qu’elle aperçut l’ange se tenant devant elle…»
Il s’en était fallu de peu qu’elle ne rende son dernier souffle sur le bateau de croisière dans lequel on l’avait obligée à monter contre son gré…
Immédiatement après sa fuite, elle avait dû se cacher sous le palier de l’escalier pour se calmer un peu. C’est alors qu’on avait malencontreusement déposé sur elle, une épaisse toile qui l’emprisonna, elle et sa peine, pendant plusieurs heures…
Lorsqu’enfin, quelqu’un retira le coutil, elle avait pris une grande respiration et s’était élancée au hasard du temps se trouvant devant elle…
L’accostage dans un Petit village, lui avait permis de se faufiler incognito entre les jambes effilées et bronzées des gonzesses se rendant à terre pour visiter.
Elle se retrouva esseulée, sur un quai déserté, à vouloir noyer son tourment…
Le cœur en bouilli, elle avait poursuivi sa route jusqu’à ce que la faim lui tenaillant les entrailles, ne la force à faire halte, derrière ce qui lui sembla un endroit potable pour l’âme altière qu’elle était…
Pour ce premier soir de liberté retrouvée, elle s’empiffra d’un reste de poisson…
Et c’est là, une fois rassasiée, qu’elle aperçut l’ange se tenant devant elle…»
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