…
J’avais passé une bonne partie de la nuit dans les bras d’Insomnie. Je l’aime
bien mais quand elle se montre insistante, elle m’épuise. Ayant ouvert les yeux
un peu tardivement sur ce lundi-dernier-de-l’année, je me sentis pressée par le
Temps. Pourquoi? Pour qui? Allez savoir. Mais c’était évidence…
Ce même matin, la porte s’ouvrit
deux fois plutôt qu’une sur mes rejetons se préparant en cette veille de Jour
de l’An, à un 26km en ski de fond dans les profondeurs du P’tit Nord. J’allais
avoir tout mon Temps pour m’inventer 2019.
La veille, j’avais extirpé du
tiroir-mémoire-de-l’année, souvenirs de ce qu’avait été 2018 : 15 films (dont j’aurais
tôt fait d’oublier que je les avais vus); 15 spectacles; des vernissages;
le tour du lac St-Jean à vélo; le Festival du monde de St-Jérôme; Aiguebelle et
le Cosmodome; San Francisco; quelques cartes de réconfort...
J’avais déposé à côté de moi,
le tableau du ce-qui-aurait-pu-être, histoire de visualiser concrètement ce qui
avait été et ce qui était tombé dans l’oubli. Je savais les semences faites et prêtes
à germer, peu importaient les chiffres qui suivraient le 20… Je n’éprouvais
aucun regret pour ce qu’avaient été ces douze mois passés, si ce n’était la
façon dont Papa Fitzsou avait horriblement quitté ce monde…
Silence…
Sur la table, les mots de l’année attendaient sagement de prendre
place dans le futur. Ces mots que j’avais ramassés avec prévenance au fil des
jours, me souriaient, m’invitant à rêver.
Et comme pour les 11 dernières
années, je savais qu’encore aujourd’hui, j’essaierais de créer un peu de ce que
serait demain…
En attendant...
Bonne
année 2019!
Que se réalisent vos souhaits les plus chers. Laissez libre cours à
votre imagination.
Tout réside dans l’expectative, le réalisme et la foi.
xoxoxo
Commentaires
Ipso et Facto les inséparables.
Xoxoxo et xoxoxo