… une bonne partie de la
nuit, qu’il y avait des bibittes dans mon lit! Tout ça parce qu’à un moment,
j’ai senti quelque chose me marcher sur le bras…
Quand je pense que j’ai
dormi sur le paillasson de la maison des grizzlis et que me v’là rendue à avoir
peur quand je couche dans une chambre de motel. Non mais… Ce que ça peut nous
changer la perception d’un Ange, ce genre de voyage!
Mis à part…
Ce matin, quand je
suis descendue, habillée-maquillée (pfff…), dans le lobby du motel, il était 6 :10. Quel choc!
Faut dire que depuis le départ, je fonctionne sans heure évidente, me laissant chatouiller
par l’aube ou interrompre de la conduite, par les gargouillis gastriques, les
envies irrépressibles, la fatigue. Et comme hier, j’ai encore reculé d’une
heure dans le Temps, le réveil trop matinal, somme toute, s’expliquait.
Depuis 2-3
jours, je récupère mal de mes
journées. Une douleur lancinante à l’aine est revenue me hanter. Je la connais bien celle-là, nous sommes de vieilles amies. Pas de
bonnes… de vieilles…
Parfois elle disparaît, me laissant la paix pour quelques
heures. Puis elle revient en force…
Une explication à mes yeux pochés…
Mais bon,
assez de jérémiades…
La route m’appelle. J’ai été
heureuse de reprendre contact avec vous, Invisibles Membres de mon lectorat. Votre
présence me rassure, m’inspire, me réconforte.
Ce qui fait que peu importe où
je me trouve, il y a toujours un peu de vous, tout près de moi…
p.s. aujourd'hui, je vise me rendre aux alentours de Kamloops...
« Que
c’est triste, un train qui siffle…», Colombie-Britannique, juin 2015
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Commentaires
Avec les blogues, on créent des liens, des amitiés sincères. Alors, je me serre les coudes avec toi, restons-y! xxx
Ok, on se serre les coudes.
;-)