J’en
étais à la dernière partie de ma randonnée avec Gros Vieux Méo quand tout à
coup mon regard fut attiré vers cette fresque magistrale. Relatant sans
contredit l’histoire d’Amos en l’honneur de son 100e anniversaire,
je m’attardai aux menus détails. L’importance de l’industrie du bois, du clergé.
Notre cathédrale, ce fameux « téton de l’Abitibi ».
L’agriculture,
la rivière Harricana, cette fameuse « rivière aux biscuits » selon la
langue algonquine (que je pensais… voir plus loin…).
Un « nanikana » déformé par des missionnaires qui n’en comprenaient
moins que rien en algonquin. Nanikana signifiant selon Wikipedia, « la
voie principale ».
Confuse
je m’empresse d’aller aux sources-plus-que-fiables. Ma Copine Algonquine MJC, à
qui j’ai demandé la rectitude, corrobore… M’assure que ça signifie «la voie
principale ». Alors… Je me rétracte auprès de tous ceux que j’ai désinformés…
Faites que je cesse de divulguer que
le mot « Harricana » signifie « rivière aux biscuits », Ciel
de ciel!!!
Oh
et en passant… La Dame-qui-me-surveille-sournoisement-du-coin-de-son-rideau
est finalement fort sympathique. Nous nous sommes jasées quelques instants
ce matin. Elle a reconnu que Gros Vieux Méo était bien dressé parce qu’il me
suivait pas à pas. J’ai vanté l’efficacité des cours de dressage de M. Ahern.
Après tout, c’est à lui que revient le mérite.
Bien… Ex aequo, à lui et à Méo!!!...
« Amos
sous toutes ses couleurs», novembre 2014
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Commentaires
D'ailleurs, maintenant que t'en parles, je trouve beaucoup plus significative et signifiante l'image de la voie principale que celle de la rivière aux biscuits.
Je vais faire comme toi, répandre la « bonne nouvelle » tant que je pourrai.
À nous deux, on devrait y arriver!!!
;-)
(c'est fou comment je découvre de ce temps-là des vérités sur des trucs dont j'avais toujours cru connaître l'histoire, comme des souvenirs d'enfance, des histoires survenues au travail etc... ça doit faire partie d'une "mise à jour pré-retraite" ;-)