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Écrire juste pour rire



Tôt le matin, Gros Méo et moi arpentons les ruelles de la petite ville d’Amos. Premièrement pour soulager nos besoins (!). Gros Méo, vous l’aurez deviné, est un chien. Alors… En ce qui me concerne, je vise à soulager le besoin d’avoir à ramasser « le besoin » de Gros Méo en pleine rue. Vous comprenez?
 
Un peu incommodante cette vie citadine. Pour cela en tout cas. Grosse différence aussi de garder un chien à l’intérieur plutôt qu’à l’extérieur. Surtout l’automne. Surtout un Vieux Gros Méo à poils longs, de type vadrouille-vadrouillant-le-dehors-pour-mieux-me-faire-vadrouiller-le-dedans...



Adaptation à un nouveau milieu… Ça prend tout son sens…

Mais je ne déblatèrerai pas sur toute une page 8 ½ X 11 sur ces incontournables réalités de propriétaire de chien. Je veux plutôt vous écrire un peu de ce que j’entends, de ce que je vois, pendant ces marches matinales.

Intéressant!

« … Comme dans cette maison sur la 4ième Avenue où des notes jouées sur un orgue se faufilent parfois par les interstices de la vieille demeure jusqu’à nous, au moment même où on passe à côté…

… Comme ce Monsieur que nous surprenons parfois à quitter "le derrière" de la résidence des Petites Soeurs en avant-midi… Je ne juge rien… J’observe…

… Comme cette Dame qui me surveille sournoisement du coin de son rideau pour s’assurer que je ne dépose pas l’inélégant petit sac noir en plastique dans son élégant bac vert olive… Tout le contraire de cet Homme qui, du haut de sa maison orange, m’a autorisée, LUI, à utiliser son pratique bac vert… Gentil Messieu…»

Quand enfin nous nous décidons à quitter nos ruelles pour remonter la Première Avenue, il y a aussi tous ces gens rencontrés au fil des coins de rues avec qui nous nous arrêtons pour jaser, pour échanger un sourire ou simplement un salut. Parfois deux trois fois… Ça me rappelle... Quand mes Grands étaient Petits… Ils s’impatientaient… 

« On y vas-tu là? »

Gros Méo tant qu’à lui, demeure stoïque, attendant sagement la suite de notre balade… Une caresse et sa récompense… 

Ainsi va Sa vie…


« T’en viens-tu là?... », Amos, octobre 2014

Commentaires

Zoreilles a dit…
J'aimerais bien aller marcher dans ce parc et sur le bord de la rivière. Il fait une belle vie de chien, ton Méo!
Zoreilles, je t'invite.
Ce sera après le lunch partagé avec Le Factotum, le mardi où tu viendras fouiner au "Signet", et avant de prendre le thé au petit appart.
Ne te restera qu'à reprendre la route vers Rouyn-Noranda.
Seule semaine où je ne serai pas à Amos avant les Fêtes, c'est celle du 9 novembre...
Je te fais signe si je vais par chez-vous... ;-)
Zoreilles a dit…
D'accord pour tes deux propositions, dans un sens ou dans l'autre! Je garde ça à l'esprit pour la mi-novembre ou après...
M.Le Factotum, nous sommes à nous organiser un très beau mardi là!
;-)
(ou un autre jour si jamais ça se passe à Rouyn-Noranda!)

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