L’expression
ne venait pas de moi. J’avais lu ça quelque part sur FB. J’avais aimé. Parce
que dans le moment présent, c’était plus que vrai en ce qui me concernait.
Je
me retrouvais, à quelques pages près, à la fin du dernier chapitre d’un livre
débuté en 2009, après que j’eusse tourné la dernière page de celui
commencé en 1984…
Ça
en fait des mèches de temps ça!
Je
faisais face à une autre période de ma vie, où je dénudais mes alentours afin
de laisser place au renouveau. Comme si à faire le tri, regarder chaque
souvenir avec les yeux d’un adieu, pouvait me faire avancer plus facilement
vers l’inconnu. Une fois de plus, je faisais l’exercice. Une fois de plus, je
me dirigeais vers une séparation…
Les
jours s’écoulaient à une vitesse folle. Je ne trouvais plus le temps d’écrire, à
peine le temps de réfléchir. Je n’étais pas angoissée, juste un peu effrayée
face à tous ces évènements à venir dont je ne contrôlerais que dalle. Je
devrais vivre et laisser vivre.
Me laisser vivre…
J’écris
en paraboles, parce que je ne suis pas prête à coucher, noir sur blanc, la fin de l’énigme. Mais ça ne saurait
tarder… Promis…
En
attendant, du haut du Moyen-Nord Québécois, je vous envoie idée de paysage qui
s’offre de plus en plus et même déjà presque plus, à nous. Les jaunes perdent
tranquillement leur éclat, signe qu’ils s’en vont, eux aussi, tranquillement
vers une autre vie.
Voilà
pour les nouvelles en ce dimanche matin, où la température devrait en mettre
plein la vue en battant des records dans cette région dénudée d’arbres, mais
tellement, tellement remplie d’amitiés…
"Jaunures", Kuujjuaq, septembre 2014 |
Commentaires
;-)
J'ai été heureuse de lire ton état d'âme de ce dimanche...
Comme lorsque on lit un bon livre et qu'on voudrait "étirer" la fin...
Mais bon... je suis ouverte à d'autres aventures aussi alors...