… Cela faisait bien douze
heures qu’Elle avait quitté son Kuujjuaq quand Elle déposa enfin ses valises
dans la chambre du deuxième étage de la petite maison bleue trônant en plein
milieu d’un champ blanc de neige. Méo et Maïka avaient salué sobrement son
arrivée, sans tambour ni trompette. La vie à « longue distance » montrait
son effet pervers.
Le voyage avait été entrecoupé
de longues heures d’attente à Montréal avant qu’Elle ne puisse reprendre l’air
pour gagner une Abitibi qui semblait n’avoir
attendu qu’Elle. Sa Douceur sa Belle et son Sympathique Gendre avaient roulé la
117 presque en pleine nuit, cela sur plusieurs kilomètres, pour venir "la cueillir" à l’aérogare de Rouyn-Noranda.
Les vols avaient été sans encombre, ni plaisants ni incommodes, juste… longs!
La jase des retrouvailles
s’en trouva écourtée et c’est très sagement que chacun gagna sa chambre se
promettant de laisser les nouvelles prendre la place qui leur reviendraient dès
le lendemain matin.
Ainsi prenait fin pour
Elle, le Jour 1 des vacances Pascales
2013!...
Commentaires
Bon retour!
J'espère que ce n'est pas un effet de vieillissement "universel"...
;-)