... avec un long fleuve. Je me
rappelle ces mots… « comme un long fleuve tranquille »… Je m’ennuyais
d’un Jean et de son si joli port… J’ai tout retrouvé avec délice, dès le
premier soir. Le souper en solitaire au petit resto sur le bord de l’eau; la
promenade sur le quai; le temps passé, assise sur un banc, tout au bout de tout,
juste à regarder les vagues se battre entre elles…
Mais avant…
J’étais passée en trombe
dans cette halte routière entre St-Jean-Port-Joli et L’Islet-sur-Mer. Assise
directement sur la pelouse, en manque de vert, de verdure, de douce nature… Je
l’avais observé, emmagasiné, reniflé, ce long fleuve tranquille…
J’aime l’été, la longueur
de la route 132, son étroitesse mais sa largeur d’esprit de campagne. J’aime
rouler, comme une histoire sans fin mais qui, comme toute bonne chose, finit
toujours par en avoir une, une fin, ou une faim, l’une étant plus pressante que
l’autre… Mais sauriez-vous me dire laquelle?... Tout dépend… des gens…
Je vous refilerai au fil
des jours de pluie annoncés et réalistement arrivés au Nunavik, des bribes de
mon escapade, roulade, bravade, ballade, gambade de garde-malade, malade avec
jérémiade sans sérénade ni tamponnade rétrograde…
Le tout, toujours pour accompagner
les quelques clichés croqués, ici et là…
Photo :
«St-Laurent », St-Jean-Port-Joli, juin 2012
Commentaires
Cela s'annonce comme un récital, original opuscule.
J’ai hâte de lire la suite…
M. Le Factotum, ne fondez pas trop d'espoir: je n'ai rien d'écrit à l'avance. Je pousserai l'audace de lancer les mots comme ils viendront à la vue des souvenirs capturés par mon Panasonic... ;-)