Le temps était gris. La
pluie allait et venait, sans savoir si elle devait s’effacer ou rester pour la
journée… Finalement, je n’ai rien fait de très sportif, ni de très ludique
de ce dimanche… Juste effectué quelques changements d’adresse, pour que l’on
puisse me retrouver vu que très bientôt je n’aurai plus vraiment de pied à
terre « sudiste »…
J’apprendrai à vivre sans…
Dimanche soir, recevant un
Ancien Collègue de travail à souper, j’avais préparé une immense salade
d’inspiration grecque que j’avais finalement mise de côté, ayant eu suffisamment
de celle aux fleurons de brocoli comme plat d’accompagnement. Aussi quand vint le temps de me sustenter lundi, je me servis une généreuse portion de la dite
salade grecque. Quelle ne fut pas ma surprise à un moment de coincer entre mes
molaires, un morceau dur, très… très dur… J’extirpai de ma bouche un morceau de
pierre d’environ un centimètre carré. Ébahie, je restai là, à le contempler,
tout en analysant de mémoire, le plat cuisiné la veille : un demi-oignon
rouge, une tomate, un zucchini, du fromage feta, puis un mélange de haricots en
boîte (?) et une demi-boîte d’olives noires (?)…
J’allai sortir de la
récupération les deux cannes, histoire d’en connaître la provenance… Les
légumineuses avaient grandies à
Toronto et les olives étaient nées en Espagne. Alors soit je suis maintenant
propriétaire d’une pierre espagnole ou bien, d’une Ontarienne pure laine…
Parce qu’à part ça, je ne
peux vraiment pas voir d’où elle peut sortir… Une chose est certaine : ça
me fera une belle pièce de collection dans mon musée de vie…
Photo :
« Prière de ne pas gober », Kuujjuaq, juin 2012
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