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Coucou! Me revoilà!

Tout d’abord, merci à tous ceux et celles d’entre vous qui avez poursuivi vos incursions sur ce blog malgré l’avertissement de mon absence et la probabilité élevée de n’y trouver, que des laconismes…

Que voulez-vous, ce fut la façon pour moi, de me sentir un peu moins coupable de vous faire ainsi faux bond…

Cependant, vous ne serez pas en reste puisque de façon rigoureuse, j’ai tenu mon carnet de voyage quotidiennement. Seule entorse à cette règle : les quatre dernières journées passées en Abitibi parmi les Miens...

Dès demain, je vous transmettrai mes écrits, fidèlement. À partir du 30 juillet jusqu’au 16 août, je vous raconterai ces vacances aux Îles, ces jours de « road trip »…

À travers, j’y parsèmerai mon quotidien à Kuujjuaq et je répondrai à vos commentaires, que vous avez semés au gré du vent de ces jours d’absence. Je ferai de même avec vos missives laissées sur ma messagerie personnelle.

Ne vous inquiétez pas, je vous retournerai vos coucous un à un. Question de jours... promesse d'Ange aérien...

Cet après-midi, après un vol agrémenté de quelques légères turbulences, je me suis réappropriée mon bel et confortable appartement. Demain reprendra la routine au travail. J’envisage mettre de l’énergie au niveau d’une remise en forme : mes vacances m’ont permis de lire beaucoup (pratiquement cinq romans incluant « L’énigme du Marie-Carole »!) et de marcher le long d’immenses plages, les pieds dans l’eau mais... j’ai besoin de quelques coups d’ailes pour perdre les quelques kilos acquis entre temps!!!...

Donc l'aventure commencera pour vous... demain!...

photo: "Souris...", Île du Prince Édouard, 31 juillet 2011

Commentaires

CélineT a dit…
Wow! Superbe coucher de soleil ! On ne se lasse jamais ! C'est un magie renouvelée à chaque fois !
Sally Fée a dit…
Bon retour dans le Nord!

Désolée pour toute cette pluie qui tombe présentement. J'avais commandé du beau temps pour ton arrivée, mais Dame Nature m'a informée que l'Abitibi avait déjà tout réservé.

J'ai hâte à la pause de demain!

PS: Cette photo est sublime!
Le factotum a dit…
Une belle photo!
Un vrai coucher de soleil comme en Abitibi ...
Bon retour à la maison!
Malheureusement Céline, je n'ai pas eu la chance d'en voir beaucoup car c'était souvent nuageux à ce moment...
Bonne Fée: j'ai bien hâte de te faire un câlin. C'est ok pour le soleil, il y est dans le moment présent, et n'est-ce pas là l'important?...
Merci Gilles! Un autre retour qui s'effectue en douceur et pas à contre-coeur... Ouf! Tant mieux!...
Zoreilles a dit…
Tu dis « Dès demain, je vous transmettrai mes écrits, fidèlement » alors, je serai à l'écoute... fidèlement! J'ai tellement hâte de t'entendre là-dessus!

Dis-moi où tu as trouvé ce roman, L'énigme du Marie-Carole, qui en est l'auteur(e), la maison d'édition, j'aimerais le lire. Je connais une chanson très belle sur le naufrage du Marie-Carole. Écoute quelques mots du refrain :

« Tu as levé l'ancre sans même nous dire adieu/En emportant ton métier fastidieux/Capitaine ombragé de blanc/Et ligné d'or/Tu nous as laissé/Un arc-en-ciel à tribord »

Et bon retour chez toi, en Abitibi et à Kuujjuaq. Sacré beau coucher de soleil à Souris...
Jeannot a dit…
Salut Fitzsou...

Bon retour chez toi...J'ose croire que tu as aimé ton périple chez nous...

Alors, tu as lu "L'énigme du Marie-Carole" de Michel Carbonneau... J'ai très hâte de le lire car mon père était un de ces capitaines...Il était propriétaire et capitaine du "Dune-du Sud" mais s'est perdu en mer sur le Marie-Carole le 2 décembre 64,j'avais 5ans...
Et dis-moi Zoreilles pour la chanson d'Albert Babin, j'ai toujours pensé que j'étais l'arc en ciel laissé à tribord...Hihihi... J'aime le croire...

Fitzsou... Et vous tous... SALUT
Chère Zoreilles, si tu savais comme j'ai pensé à toi, chaque fois que je voyais ton nom de famille utilisé pour le nom d'un chemin ou quelque autre entreprise... Jeannot t'a donné le nom de l'auteur du livre, soit Michel Carbonneau mais j'ai laissé le livre à ma Gîteuse de l'Anse aux Oies à l'Islet-sur-Mer. Si tu ne le trouves d'ici là, aussitôt que je récupère le livre je te donnerai les infos, promis.

Jeannot: j'ai adoré tes îles, tes prés, leur verdure, les cordes à linge (!), les maisons de toutes les couleurs et surtout, la chaleur de l'accueil des Madelinots! Du "ben bon monde"
comme on dirait!
psst... pourquoi tu penses, que j'ai acheté l'histoire du Marie-Carole???...
Zoreilles a dit…
@ Jeannot le Madelinot : J'en ai des frissons... Décembre 1964, c'est comme ça qu'elle commence, la chanson. J'ignorais qu'elle était d'Albert Babin, moi, je l'ai entendue sur l'album de Alain Poirier, avec plein d'autres chansons des Îles. Alain est co-propriétaire, avec son frère Hilaire, du bateau à fond de verre qui fait des croisières sur la lagune, à Havre-aux-Maisons, il chante et s'accompagne à la guitare sur le chemin du retour. C'est de la parenté, ma mère est une Poirier. En fait, trois de mes quatre grands-parents sont des Poirier de HAM. Ton père était capitaine? Son bateau s'appelait Dune-du-Sud? Il s'est perdu en mer sur le Marie-Carole? T'avais 5 ans? Bien sûr que tu es l'arc-en-ciel à tribord. J'en ai des frissons...

@ Fitzsou : J'ai pris des photos de deux pancartes « chemin Turbide », l'une à Havre-aux-Maisons, l'autre à Cap-aux-Meules! Et j'ai fait la tournée des cimetières une journée de temps gris, combien de fois ai-je vu le nom que je porte et me suis-je recueillie sur la tombe de ces gens que je n'ai pas connus et qui étaient de ma famille. Ce qui m'a fascinée aussi dans les cimetières aux Iles, c'est chaque fois qu'un(e) Poirier a épousé un(e) Turbide. Comme mes parents. On dirait que ces deux noms se conjuguent bien!

Ici, on me demande tout le temps d'épeler mon nom de famille, et souvent on l'écrit tout croche. Aux Iles, mon nom, on le comprend du premier coup! Et même on me demande « à qui t'es la fille? ». Je suis Francine à Léo à Avila à Julien! Ça aide à ce qu'on se sente un peu chez soi, mettons!

J'ai bien noté le titre exact et le nom de l'auteur. Avec ça, je devrais pouvoir me débrouiller...
Anonyme a dit…
Fitzsou et zoreilles...

Je veux vous dire qu'il y a un texte de Yasmina Khadra qui dit " C'était par eux que j'avais appris par exemple, que l'eau de la mer avait été douce avant que les veuves des marins n'y déversent leurs larmes"
J'en parle aujourd'hui mais c'est dédramatisé...

Salut...
Chère Zoreilles: Et moi qui faisait attention de ne pas dévoiler ton nom de famille!... Je peux te dire que je ne serais pas surprise que tu développes certains liens avec notre Jeannot le Madelinot... Peut-être te dévoilera-t-il lui-même son nom de famille...
Et la façon est bien typique de décrire de qui les gens sont les descendants. Je l'ai entendu plus d'une fois.

Anonyme: j'adore cette mini légende... En plus, elle doit être un peu vraie. Quand j'ai assisté au spectacle "Mes îles, mon pays", j'ai failli pleurer dans la séquence d'Évangéline et Gabriel... Une autre belle histoire...
Zoreilles a dit…
Fitzsou, j'avais bien reconnu ta grande discrétion quand tu ne dévoilais pas mon nom de famille. Moi, par contre, je l'ai fait, je n'ai pas de pudeur là-dessus, surtout sur un blogue qui n'est pas le mien, et je suis si fière de mes parents, grands-parents, arrière, etc.

T'as vu « Mes îles, mon pays »? Sais-tu à quel moment j'ai été le plus émue? Vers la fin, t'as dû voir ça, quand un contingent arrive aux Iles, avec le curé Jean-Baptiste Allain, en 1793, en provenance des Iles St-Pierre et Miquelon... Mes deux familles faisaient partie de ce contingent. Depuis ce temps qu'elles habitent aux Iles de la Madeleine. Pour moi, revoir ce moment reconstitué et l'espoir suscité... c'est pas mêlant... j'ai quasiment braillé!

Ces familles acadiennes avaient été déportés de l'Acadie (1755) et elles ont connu par la suite tant de difficultés, ont été soumises à tant de révolutions et de guerres, entre la France et l'Angleterre, elles se sont réfugiées à St-Pierre et Miquelon, entre 1763 et 1793, avant d'arriver jusqu'aux Iles, en 1793, où elles ont élu domicile et vécu en paix depuis ce temps-là.
Zoreilles, moi aussi, j'ai été émue par la tenacité et le courage des acadiens. Jeannot le Madelinot n'arrête pas de dire que les Madelinots sont chauvins... Il y a de quoi après tout ce qu'ils ont vécu...

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