« … Difficile d’écrire sur la pluie quand, pour une
fois, il fait si beau dehors! Je vous partage tout de même mon escapade du week-end
dernier au SylÉmi.
« … Il faisait tellement beau à Amos au moment du décollage, que je fis la grossière
erreur de troquer de bonnes bottes en goretex pour des espadrilles. Comme si
j’avais pu oublier qu’il avait plu suffisamment dans notre secteur
dernièrement, pour imbiber la terre pour le reste de l’été à venir.
La nature se fit un malin plaisir de me rappeler ma bourde dès que je
mis les pieds à l’orée du bûcher ! J’arrivai au camp, les souliers et bas
trempés!
(Je me souviendrais
de l’oubli les trois jours qui suivirent puisque, mis à part le dernier matin
où je pus siroter un café sur la galerie, le ciel pleura sur moi toutes les
larmes de son corps.)
Parce que j’avais décidé en un éclair ce jeudi matin, de prendre la
poudre d’escampette. Parce que je ressentais un impérieux besoin intérieur de
solitude; d’aller m’isoler dans le fin fond des bois. Et parce que nul autre
que le SylÉmi pouvait répondre à cet urgent besoin de soins de corps et d’âme…
Une fois mes Gardiens de Sécurité avisés (!), j’avais ramassé en deux
Temps trois mouvements, victuailles (dont
un savant mélange de yogourt nature-fruits-noix-granola-chia pour les
petits-déj’s), livres, quelques vêtements et tout ce que j’aurais besoin pour survivre deux nuits durant.
Ça
c’était si mes décharges d’adrénaline nocturnes face aux intrigants bruits de
la nuit boréale me laissaient tranquille! Par chance, j’avais mon Will avec
moi. Je n’étais pas vraiment seule…
Parlant de Will… Qu’est-ce qu’il m’inspire! Le voyant sagement assis,
un livre ouvert entre les pattes, je fus irrésistiblement attirée par le
titre : « La fois où… j’ai
suivi les flèches jaunes » d’Amélie Dubois. Ben voyons!
« Will, tu me passes ton
livre s’il te plaît? … »
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