« … Mercredi fatidique : une rencontre était
prévue avec la Kiné qui, je l’espérais,
m’aiderait à déjouer la sédentarité qui s’était en 2016, sournoisement infiltrée
entre les jours-de-ma-Vie-du-Temps-retrouvé.
Ah la vilaine! (la sédentarité, pas ma Kiné!…) :-/
Toujours est-il que, dans un incommensurable élan de
motivation, je choisis de me rendre au rendez-vous à la marche. Histoire d’être
congruente avec moi-même.
Ici, j’interromps ma tirade le Temps de vous livrer un
grand-grand secret sur ma Vie personnelle (et ce ne sera pas mon numéro d’assurance sociale :-/) :
je suis irréfutablement la personne qui, sur terre, a le don de ne jamais
rarement choisir le bon vêtement adapté à la météo du moment!
J’explique.
Hier matin, m’en allant rendre visite à Papa
Fitzsou, et craignant la fraîcheur d’octobre, j’avais enfilé par-dessus mon
T-shirt, un cardigan à manches longues. Que voulez-vous, je souffre de
frigophobie!
Quelle surprise ce fut de constater comme le Temps était doux!
Forte de cette expérience, je quittai l’appart en début pm sans
cardigan. C’était un peu frisquet mais je persistai, me disant que justement, j’étais
toujours souvent, trop vêtue.
Mais quand je posai les pieds sur le pont enjambant la brune
Harricana... quelle surprise de sentir le vent me fouetter le sang!
Non à court de solutions, j’augmentai le rythme, sachant que
j’arriverais ainsi à maintenir une température corporelle confortable. Chemin
faisant, je constatai que 90% des gens croisés, portaient soit un manteau soit un
chandail.
Décidément…
J’arrivai donc à mon évaluation physique, déjà échauffée. L’heure
qui suivit, j’exécutai sans rouspéter les exercices de ma nouvelle Coach. Mais par
la fenêtre, j’observais d’un œil inquiet, l’avancée des nuages et le soudain vol
plané des feuilles jaunies.
Lorsque, parfaitement consciente et convaincue que certains
muscles de mon corps devaient indubitablement être remis en forme, je pris le Temps
de raconter à ma Coach, ma fâcheuse manie d’être toujours souvent habillée
à contre-courant.
Spontanément, elle m’offrit sa veste. Sans surprise, une fois
de plus, j’avais fait le mauvais choix.
Avec moi, c’est toujours souvent,
« toute ou pantoute »!… »
«Pieds sur terre, tête dans les nuages »,
St-Marc-de-Figuery, septembre 2016
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Commentaires
Finalement, on est deux à aller à contre-courant mais pas sur le même continent. Bonne fin de semaine.
Bon week-end à toi aussi!