J’entendais siffler le
vent. Je me demandais bien où il pouvait s’en aller comme ça. Mais en même
temps, je savais très bien qu’il était à se faufiler au-travers des arbres
maigrichons, colportant les détritus de plastique léger, bouchant les yeux des
enfants errant encore dans les rues, étrennant leurs nouveaux traîneaux ou quelque
jouet téléguidé pas encore écrabouillé par un quelconque mastodonte…
L’air était si « crounch » que même avec beaucoup d’imagination
je n’arrivais pas à l’épeler… Mes pas crissaient dans la neige blanche et je
boucanais mon azote et mon oxygène à qui mieux mieux.
Soudain, alors que je
remontais les côtes, je vis dans le ciel, des lueurs d’extra-terrestres, et
cela, bien avant d’entendre le bruit des réacteurs : First Air venait
livrer (ou chercher!)
son lot d’êtres humains…
Dans deux jours ce serait
mon tour…
Si le dicton dit vrai, il
va faire frette icitte en janvier. La
froidure va recouvrir le Nunavik comme un voile. Mais… je m’en fous un peu, je
me pousse au soleil pour deux semaines. Pis là aussi, peu importe ce qu’il
fera, je serai en vrai vacances et je suis bien décidée à ne pas m’en faire avec
le Temps ni le temps…
Histoire à suivre…
p.s.
Bonne fête Cousin Y! Comme je m’ennuie parfois de tes rires, des cafés du
samedi matin et des longues discussions plus ou moins sérieuses, des projets à
venir, de nos déboires… Que du beau et du bon pour toi pour les 364 jours à
venir… xoxoxo
Commentaires