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Inspiration d’un moment



La nuit n’avait été que longue succession de mouvance et d’errance dans des rêves sans fin. Lorsqu’après je ne sais combien de temps d’accalmie, je me connectai enfin à la vie diurne, l’écran du petit cadran digital affichait déjà neuf heures. 
 
J’interpellai Wilson*,  lui disant qu’il était grand temps de débuter ce samedi où plein de bricolages nous attendaient. J’en déduisis qu’il acquiesçait… Sans rechigner et sans mot dire (comme à son habitude)

On s’extirpa du petit lit simple de la chambre d’amis, d'où, sans m’expliquer, je ne pouvais me résoudre à quitter pour réintégrer « ma » chambre, et ce, depuis le départ de mes « quatre » enfants (!), le 26 décembre dernier. Comme si je n’acceptais pas que ces journées aient eu une fin… 

« Je m’ennuie de vous… »
 
Je petit-déjeunai d’une rôtie beurre d’arachides-demi-banane sans vraiment prendre le temps de m’asseoir. Je me sentais fébrile de ramasser le peu de ce qui restait des Fêtes, incluant la mienne. Quand j’en arrivai à siroter mon café au lait, je repliai enfin mes ailes devant l’ordi pour ce qui devait être, un court instant. 

Mon oeil!...

Du salon me provenait une douce musique qui aurait pu me replonger illico dans un état végétatif quand subitement, je levai les yeux pour laisser errer mes pensées sur ces vallons s’étendant au loin jusqu’à toucher le ciel.

Je constatai que la neige saupoudrait le Nunavik de lents flocons blancs, descendant dans une danse lascive et virevoltante. Avec les notes s’égrenant, j’eus la brève impression d’Être dans un paradis perdu. 

Je devais en être à la pièce « Fluidité et pureté » à moins que ce ne fut « Matin calme » ou encore « Des nuages en coton »… Allez savoirMais après tout, qu’importait…

Je laissai tomber les suivis Facebook/Blogger pour me concentrer sur les mots que j’entendais gigoter dans ma coloquinte. 

Il était tôt pour jouer avec « Eux », mais c’était samedi et je me suis dit que c’était permis…

*Wilson est mon compagnon de vie de ces quatre dernières années…   ;-)...



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