Je suis retournée sur la côte du radar en fin d’avant-midi. Toute seule…
Comme d’habitude… Par choix, évidemment…
J’ai marché en bravant le vent et la pluie qui s’acharnait à mouiller le bas de mon pantalon. Mais au moins, elle était là, elle…
J’ai gravi la montée sans problème…
Comme d’habitude… Avec le même temps top-chrono…
Arrivée en-haut, j’ai marché le plateau. Oh! Pas longtemps... Le temps de me trouver un immense rocher contre lequel me réfugier, à l’abri de ce vent du sud, qui m’amenait le fait que très bientôt, l’automne serait avec moi…
Lui aussi…
Je me suis arrêtée, le temps de laisser planer mon regard sur l’horizon. Pour faire changement, parce que de ce temps-là, je suis toujours, les yeux à terre, à la recherche de quelconques Pierres à Vœux…
Pas que j’en aie vraiment besoin… J’aime bien en offrir ou en laisser traîner ici et là… On ne sait jamais les petits bonheurs qu’elles pourraient apporter, ni à qui…
Lorsque j’ai repris le chemin du retour, j’ai eu cette vision d’un oiseau paniqué qui se cogne contre les murs de la pièce où il a pénétré par un carreau fracassé…
… son petit cœur qui bat à tout rompre, les plumes qui vibrionnent tout autour de lui…
Tout à coup j’ai compris que cet oiseau, c’était moi…
Qui tentait de mille et une façons d'échapper à une situation se voulant, sans véritable lendemain…
photo: la côte du radar... 25 minutes plus bas...
Commentaires
Ton oiseau finira par trouver la brèche par laquelle il est entré. Promis...
Quant aux pierres à voeux, deux t'attendent ici, tout aussi différentes l'une que l'autre. La plus petite réalisera un voeux de découverte, de changement. La plus ... imposante, exaucera un souhait d'enracinement. Je te raconterai leur provenance.
;O)