« … Dimanche, neuf
heures du "mat" : cette fois, nous ne nous ferions pas avoir, le resto « Gus’ » était
bel et bien ouvert!
Et quel resto! Vous savez, le genre avec des tabourets
ronds en cuirette fixés au sol, devant un long comptoir en mica et des
banquettes du même style disposées tout le long de larges fenêtres? L’ambiance
resto familial quoi! Et on y a mangé une de ces omelettes; un délice.
Ainsi repues, nous ne
pouvions nous sauver de Plattsburg sans aller marcher jusqu’à la marina. Après
avoir photographié le commodore
haut perché devant l’hôtel de ville, traversé le pont
d’où on pouvait voir quelques pêcheurs agacer
le poisson, croisé la rue « Peru » (mon Amie Jas est d’origine
péruvienne) et photographié la magnifique gare, les voiliers attendaient sagement notre visite,
amarrés à des quais imaginaires ou bien réels.
L’endroit était d’une
zénitude incroyable, vous savez, le genre où on prendrait place sur un banc pendant
des heures, avec un livre sur les genoux…
Il fallut rompre le charme, le
Canada attendait notre retour. Déjà qu’aux douanes, l’Homme au regard sérieux et
au français hésitant, avait trouvé bien bizarre que je transporte autant de bacs
vides et un… plein de vaisselle à rapporter en Abitibi!
J’avoue… ça pouvait être questionnable…
C’est vers onze heures que nous
avons repris la route. En très peu de Temps, nous étions à la frontière (où l’Homme
au doux regard et s’exprimant dans un français impeccable n’a pas questionné outre
mesure tout ce qui se trouvait à l’arrière de Petit Escape…). À
13 :00 je déposais mon Amie à un croisement de St-Antoine et…St-Christophe
(je
pense…)
et je poursuivais vers l’Abitibi
pour arriver en mi-soirée à Amos.
C’est ainsi que prenait fin le
road trip au Temps des citrouilles. Il ne me reste qu’à me calmer le pompon pour
le reste de l’automne et attendre sagement, de retrouver une vision plus claire
de la Vie…
Mais ça, ce sera une autre histoire… »
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