Quatrième jour de trek. Le soleil et les coqs étaient au rendez-vous dès le lever du jour. Nos hôtes avaient cuisiné le gruau quotidien, que j’avais saupoudré, comme plusieurs, d’un mélange de dattes et de fer.
Délicieux!
En accompagnement, des biscuits secs, sur lesquels j’avais étendu du beurre d’arachides (pâle reproduction d’un « toast au beurre de pinottes »), des tranches d’un cousin de melon miel et du thé. Du vrai, avec les feuilles qui flottent ou qui se déposent dans le fond de la tasse en étain…
Mais personne pour les lire… (les feuilles, pas les tasses!...)
Ce jour-là, nous avons accédé à la Muraille par une petite piste serpentant la montagne. Environ une heure plus tard, nous rejoignions une partie restaurée du Mur, où des marches de hauteur et de largeur inégales nous attendaient… pour un bon deux heures et demie! Le rythme était lent, la chaleur torride.
Après la courte pause du dîner, le guide Ken, nous a offert deux possibilités : poursuivre l’ascension jusqu’à la huitième tour (trajet risquant de prendre environ deux heures) et redescendre par un chemin bien aménagé, oubedon à la prochaine tour (à trente minutes de là) prendre un sentier sauvage pour environ une heure de marche.
Les avis étaient partagés : quelques gars optaient pour la première alternative tandis qu’une bonne partie de la gang, fatiguée, préférait le plus court chemin…
Que faire?
On en arriva rapidement à un consensus : le groupe serait scindé en deux. Ainsi tout le monde en aurait pour son argent!
Aussitôt dit, aussitôt fait et ce sont des gens heureux, qui regagnèrent ce soir-là, le nouveau campement où on nous offrait la possibilité, pour la modique somme de vingt yuans (soit 3.00$) d’aller prendre une douche dans un petit motel voisin.
Ce que j’acceptai de « payer » sans rechigner…
Malgré l’incongruité de la salle de bain (douche téléphone à côté du cabinet d’aisance, sans cloison, ni aucune place pour déposer nos effets sauf sur le plancher peu invitant), le jet d’eau me ravigota et me permit d’ébouriffer un peu mes plumes.
À ce stade de l'expédition, et quoiqu’avec beaucoup moins de douleurs musculaires, la fatigue planait au-dessus de moi ainsi que de quelques autres randonneurs. Mais l’ambiance demeurait chaleureuse et amicale.
Le coucher se fera vers 20h30-21h00, comme les soirs précédents, car à 5h00 demain, il risque encore une fois, d’y avoir plus que les oiseaux qui cancaneront!
photos:
"Pareilles pas pareilles", Chine, mai 2011
"Vive la compagnie", Chine, mai 2011
Délicieux!
En accompagnement, des biscuits secs, sur lesquels j’avais étendu du beurre d’arachides (pâle reproduction d’un « toast au beurre de pinottes »), des tranches d’un cousin de melon miel et du thé. Du vrai, avec les feuilles qui flottent ou qui se déposent dans le fond de la tasse en étain…
Mais personne pour les lire… (les feuilles, pas les tasses!...)
Ce jour-là, nous avons accédé à la Muraille par une petite piste serpentant la montagne. Environ une heure plus tard, nous rejoignions une partie restaurée du Mur, où des marches de hauteur et de largeur inégales nous attendaient… pour un bon deux heures et demie! Le rythme était lent, la chaleur torride.
Après la courte pause du dîner, le guide Ken, nous a offert deux possibilités : poursuivre l’ascension jusqu’à la huitième tour (trajet risquant de prendre environ deux heures) et redescendre par un chemin bien aménagé, oubedon à la prochaine tour (à trente minutes de là) prendre un sentier sauvage pour environ une heure de marche.
Les avis étaient partagés : quelques gars optaient pour la première alternative tandis qu’une bonne partie de la gang, fatiguée, préférait le plus court chemin…
Que faire?
On en arriva rapidement à un consensus : le groupe serait scindé en deux. Ainsi tout le monde en aurait pour son argent!
Aussitôt dit, aussitôt fait et ce sont des gens heureux, qui regagnèrent ce soir-là, le nouveau campement où on nous offrait la possibilité, pour la modique somme de vingt yuans (soit 3.00$) d’aller prendre une douche dans un petit motel voisin.
Ce que j’acceptai de « payer » sans rechigner…
Malgré l’incongruité de la salle de bain (douche téléphone à côté du cabinet d’aisance, sans cloison, ni aucune place pour déposer nos effets sauf sur le plancher peu invitant), le jet d’eau me ravigota et me permit d’ébouriffer un peu mes plumes.
À ce stade de l'expédition, et quoiqu’avec beaucoup moins de douleurs musculaires, la fatigue planait au-dessus de moi ainsi que de quelques autres randonneurs. Mais l’ambiance demeurait chaleureuse et amicale.
Le coucher se fera vers 20h30-21h00, comme les soirs précédents, car à 5h00 demain, il risque encore une fois, d’y avoir plus que les oiseaux qui cancaneront!
photos:
"Pareilles pas pareilles", Chine, mai 2011
"Vive la compagnie", Chine, mai 2011
Commentaires
vraiment impressionnantes les photos, que j'ai agrandies en cliquant dessus. Ce faisant j'ai découvert sur une brique au bas de la première l'inscription "Made in Canada"; ce mur est-il authentique?
Blague à part, ce doit être fascinant de partager la nourriture locale (sauf pour le gruau; j'en mange tous les matins, et suis sûre que ce n'est pas chinois), de rencontrer les gens hors des sentiers touristiques rebattus; un bain de culture.
J'aime lire ce récit, au jour le jour; c'est un dépaysement total. Et jamais je n'aurais l'énergie, le courage physique d'une telle expérience/expédition. J'ai de la misère à supporter la chaleur humide de Montréal en été, alors la Chine...Ouf!!!
Lise pas de blogue
Je n'ai pas vu l'inscription dont tu parles... tu as l'oeil...
Heureuse que mon carnet de voyage te plaise. Il me reste encore quelques journées à raconter et après, reviendra le quotidien de la vie, ici à Kuujjuaq!