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Messages

Affichage des messages du février, 2010

Trop drôle!

Il est très rare que j’écrive si tôt. Mais ce matin, c’est trop drôle et je veux partager immédiatement avec vous, avant que mon inspiration ne s’ envole avec les forts vents… À 21h30 j’étais au lit hier. J’ai presque fait le tour du cadran. Je me demande d’où je sors tout ce sommeil! Les fins de semaine, je me sens définitivement plus relaxe au lever. Pas de regards inquiets sur le « marqueur de temps », pas de presse à me vêtir, pas de précipitation pour partir… Ma routine : j’ouvre mon portable, je mouds mes grains de café et je prépare mon déjeuner. Quand je m’assois avec mon café, je vais fouiner sur Hotmail pour y lire mes messages. Ce matin, déception! Aucun message, pas même quelques missives esseulées, qui, auraient-elles été insignifiantes, m’auraient réjouie… Niet, nothing… Un peu déçue ( quand même !), j’ai ouvert la page MSN pour prendre connaissance de la température extérieure ( la météo je la vois, l’autre je ne peux pas la ressentir !...) : données non-déterminées… B

Décidément...

Les heures se sont écoulées sans que je ne les voie passer. J’ai écrit, j’ai jasé. J’ai passé un long moment au téléphone avec ma Jeune Sœur Chérie : j’ai raccroché le cœur débordant de nouvelles du Sud… J’ai l’impression de ne pas avoir de « vécu du jour »… comme on déciderait de ne pas avoir de « menu du jour » (?)… Des idées se bousculent cahin-caha dans ma coloquinte… Se bousculent j’ai dit… J’ai pensé écrire encore une fois sur le « je n’ai rien de spécial à dire »… Mais comme j’ai déjà abordé le sujet plusieurs fois… Puis, réflexion secondaire à une « réflexion » de ma JSC, j’ai cru que je pourrais élaborer sur la question : « Suis-je encore en peine d’amour? », mais… … je ne saurais quoi répondre d’une part et je me garde une petite gêne d’aborder ce thème « purement féminin » d’autre part… Et comme j’ai de plus en plus de membres masculins dans mon lectorat, et sans pouvoir vraiment m’expliquer pourquoi, mais… … ça fera deux ans bientôt … Pendant que je lavais la va

Vendredi soir à Kuujjuaq

( sur l’air « Harmonie du soir à Châteauguay » de Beau Dommage ) Vendredi soir à Kuujjuaq De la semaine, j’en ai ma claque ( trois fois ) J’ai pas de plaisir a’ec les budgets, Faut pas que ce soit fait à peu près ( trois fois ) Plus tard je me rendrai sur mon lit pour m’étendre Pour lire un autre roman tendre Plus tard je me rendrai sur mon lit pour m’étendre Demain j’compte bien faire du ménage, J’pense pas de faire un grand tapage ( trois fois ) J’me déciderai p’t-être à marcher, Après tout je serai en congé ( trois fois ) Pis dimanche faut pas qu’j’oublie d’me préparer, Parce que lundi j’dois m’ envoler (!) Pis dimanche faut pas qu’j’oublie d’me préparer Vendredi soir à Kuujjuaq De la semaine j’en ai ma claque ( trois fois )

Je reviens...

… à peine du Kuujjuaq Inn. J’ai accompagné mes amis ( c’était l’anniversaire de mon Voisin d’en-bas ) le temps d’un « Virgin Cesar » et d’un végéburger… Carême obligeant... Kuujju m’attendait à l’extérieur du « 290 ». Elle a insisté (!) pour rentrer avec sa côte de caribou(!). Pendant que coule le bain ( qui soulagera mes douleurs aux jambes, je l’espère …), je l’entends broyer son os sur le palier… Quelques minutes plus tard, elle s’introduit nonchalamment dans l’appart… Dur, dur d’être Kuujju! De l’autre côté du corridor, somnolent mes seuls autres « voisins ». Ce soir c’est Petit Caramel que je vous présente… Il est plus affectueux que Petit Poil qui lui, vient à peine jeter un œil sur moi quand je pénètre dans son antre. Dur, dur d’être l’un de ses chats! J’ai appris que j’aurai une nouvelle Voisine qui logera à l’appartement juste en face du mien. Elle arrivera demain. Tant mieux, je m’apprêtais à passer la fin de semaine seule dans mon « royaume »… Le « 290 » va se transformer

Ça se corse!

À mon arrivée au « 290 », Kuujju attendait sagement à la porte. Bon, deux chats, ça va… Un chien? Ça ira aussi! Il faut dire que là au moins je suis équipée pour recevoir Madame! J’ai un peu de bouffe à lui offrir et en sortant quelques bols en acier inoxydable, j’ai pu lui servir sa pitance et de l’eau… Déjà beau! Les « chatons » eux, se portent bien. J’ai décidé de vous les présenter un à un… mais comme j’ignore leur nom et bien celui-ci, je l’appellerai… euh? Petit Poil! Joli, non? ( d’accord, pas vraiment approprié mais je n’ai pas la tête à inventer des noms ce soir… une autre fois peut-être …) Mon « train » fait (!), je me suis cuisinée une de ces pizzas végétarienne à vous enlever le goût à tout jamais d’entrapercevoir des parcelles de pepperoni flottant sur une couche juteuse de graisse… Mais curieusement, je constate que, plus je m’applique à bien manger, plus je prends du poids… À ce rythme, j’aurai un sérieux problème d’habillement d’ici peu… Et il n’est pas question ici d

Je suis la gardienne...

… de deux « tocsons »… Des machines à ronron qui ont osé venir me saluer lorsque j’ai poussé la porte de leur « appart » un peu plus tôt ce soir. En fait, tout juste après que ma muse Kuujju soit repartie, elle aussi, avec ses gardiens respectifs… Méchant va-et-vient de gardiennage! Ça en est presque une activité ici! Deux boules de poils… que dis-je, deux ÉNORMES boules de poils me tiendront lieu de « voisins » pour les prochains jours… Ils sont tellement grassouillets, que même le défunt Ventripotent Maurice de ma Jeune Sœur Chérie n’aurait pu leur arriver aux « pantoufles »… J’exagère à peine… Les mâles « castrés » de ma Voisine m’accompagneront indirectement dans mon espace de vie. Nous cohabiterons chacun de notre côté, à la façon des nouveaux couples. Et nous partagerons palier et marques d’affection, ainsi qu’un peu de notre quotidien… Enfin je l’espère… Une chose est certaine : ils ne devraient venir m’emprunter, ni sucre ni farine… Euh? J’imagine… Et j’ose croire que ces fé

Je me sens...

… aussi légère qu’une tonne de plumes ! Pas évident de voler dans ce temps-là… Triste constat, encore une fois : votre ange est fatigué… beaucoup fatigué! Sans que je sache trop pourquoi. Pourtant, je n’exagère pas sur les heures de veille, je m’alimente assez bien, je bouge régulièrement… Peut-être que les voyages ne forment pas tant que ça la jeunesse finalement! Ou que trop c’est comme pas assez… Je tente une explication… Hier, un Ami m’a parlé des effets de la pressurisation pendant les vols … J’ai bien tenté une recherche sur Internet, sans pour autant saisir clairement le processus… Je devrai lancer mes frérots là-dessus! De toute façon, comprendre ne me reposera pas! Je vais plutôt miser, une fois de plus, sur un coucher tôt ( avec espérance d’une nuit sans coupure !). J’ai allongé mon temps de marche exprès aujourd’hui afin de m’oxygéner au maximum. Si vous aviez vu le temps qu’il a fait ici : très doux, avec un brin de fondant. Même la rivière sous le pont avait envi de pi

Le bruit me dérange...

… au moment où j’aligne ces mots, des enfants courent dans le bloc… De la visite… mais pas pour moi… … je me transforme tranquillement pas vite, en un ermite volontaire… J’ai passé la journée en recluse, n’ayant effectué qu’une courte sortie en avant-midi, piquer une jase avec un très vieil Ami à moi… Pour le reste ce fut un peu de lecture, une longue sieste et quelques conversations téléphoniques… Je suis par ailleurs toujours surprise de réaliser qui se trouve au bout du fil. Tenez hier par exemple, c’est avec la Mère de ma Précieuse Bru que j’ai eu un long échange. Parler de cette vie devenue mienne depuis déjà 14 semaines, a fait se dérouler un ruban de réflexions… Le temps passe trop vite ici! Cet après-midi, un autre appel ahurissant. Maillon de ce qui est à devenir un tricot serré de gens appelés ou concernés par le Nord, ce que je vis est magnifique en termes de relations humaines! … et tout à fait contradictoire à ma première affirmation stipulant une quelconque vie érémitique

Puvirnituq-Kuujjuaq...

C’est après plusieurs heures à espionner la vie et réaction des gens en « attente », que l’on nous apprenait vers 17h30 hier, qu’aucun avion ne se poserait à PUV pour le reste de la journée… ... au moment même où émergeait du brouillard un radieux soleil étendant ses rayons tout horizon! Retour à l’hôtel… Après quelques achats effectués à l’épicerie, histoire de me mettre quelque chose sous la dent, un bain chaud et la télé complétèrent ma soirée. 20 février, 12h15 : aéroport de Puvirnituq Assise à la seule petite table de l’aérogare, je m’interroge tout à coup sur le sens que je désire donner à ma vie… C’est samedi, et j’en suis à ma cinquième heure "non d’affilée", à espérer prendre mon envol vers Kuujjuaq… Le King Air qui doit nous y mener est sagement stationné sur le tarmac. L’un des pilotes s’approche de moi, nous commençons à jaser… J’apprends que l’on attend « une » pilote qui a dû faire un Med Evac ( évacuation médicale d’un village de la côte vers le centre hospit

Kuujjuuaraapik...

... je suis partie depuis lundi... J'anticipais le fait de ne pas pouvoir me brancher, une fois de plus... Dimanche soir, alors que j'écoutais "Tout le monde en parle", je profitais des annonces publicitaires pour rédiger quelques mots d'avance... Si vous suivez bien, "je" suis dimanche et "vous" êtes jeudi!... Que dire sinon rapporter la pensée de mon agenda Zen: " Dans le tumulte de la vie, réservez-vous des îlots de calme ." Hervé Desbois C'est ce que je compte faire, ici à Puvirnituq ce soir... car je serais supposée m'être déménagée ce midi vers ce village, pour un vingt-quatre heures... Pourvu que demain, je vous écrive de chez-moi... de mon Kuujjuaq!

Carême...

Depuis plusieurs années, le mercredi des Cendres, nonobstant son caractère religieux, représente pour moi, le moment idéal pour faire un grand ménage corporel et "risquer" ainsi l'adoption de meilleures habitudes de vie... Cette année, comme pour les autres années, chips, chocolat, desserts et alcools, seront exclus de ma vie pour six semaines... Je bougerai mes trente minutes par jour ( promis !), je mangerai mes cinq portions de fruits et légumes et je prioriserai mes priorités... Ça c'est mon Défi 5-30-équilibre ... Le but, c'est de se priver de quelque chose à quoi on tient beaucoup ou de s'exiger de faire quelque chose que l'on ne fait pas beaucoup... Et pour vous, qu'est-ce que ce sera?

Il y a la photo...

… d’Antoinette, ma grand-mère maternelle, se déplaçant avec deux grosses chaudières, semblant revenir de l’étable, là-bas, sur sa terre, à Rivière-Ouelle… Devenue veuve très jeune, elle a élevé seule, ses sept enfants ( elle en a eu huit ), dans les conditions difficiles de l’époque… Il y a la photo de ma mère, qui elle, détestait se faire photographier ( je me demande de qui je tiens !)... Elle qui a secondé mon père, sa vie durant, dans son entreprise reliée à l’aviation, et dont j’ai déjà décrit d’ailleurs, les durs labeurs dans un texte en novembre 2008… Il y a celle de ma Douceur ma Belle, avec sa détermination, sa jeunesse, le chemin qu’elle se trace au fur et à mesure que la vie guide ses pas; une forte tête, une jeune femme forte… J’ai laissé le cliché de mon arrière grand-mère Valentine, née un 14 février ( eh oui! ) et ayant vécu avec un mari postillon à Rivière-Ouelle, dans la bibliothèque de ma maison dans le Sud… Assise sur le bord de la fenêtre, elle a le regard perdu

Je suis l'une...

… des femmes les plus fortes, qu’elle connaisse… Un peu prétentieux je l’avoue! Mais la carte en question s’exprimait à la deuxième et première personne, évidemment… « … les femmes fortes sont celles qui savent combien la route qui les attend sera semée d’obstacles, mais qui choisissent d’avancer parce que tel est leur destin… …les femmes fortes sont celles qui commettent des erreurs et le reconnaissent; puis en tirent des leçons qu’elles mettent en pratique… … les femmes fortes, aisément blessées, ouvrent encore leur cœur et tendent la main, conscientes du risque, prêtes à accepter la douleur… … les femmes fortes, trahies parfois dans la vie, se redressent et reprennent leur marche vers l’avant… … les femmes fortes connaissent la peur. Elles y font face et se tournent vers l’avenir aussi incertain qu’il soit… … les femmes fortes ne sont pas celles qui réussissent du premier coup. Confrontées à l’échec, elles se remettent à l’ouvrage encore et encore… … les femmes fortes font face aux

J'ai le coeur...

En ce jour rouge d’amour et d’embarras; de gourmandise et de baisers sucrés; de délicates attentions et de fleurs fraîches; de demandes passionnées et de lettres enflammées… En ces heures de proximité, de tendres étreintes, de regards énamourés… En ces moments d’intimité, de ces secrets enfin dévoilés, de ces plaisirs charnels assouvis… J’ai le cœur… … titanesque des batailleurs … … éternel d’un enfant croyant encore au Père Noel… … ingénu d’une jeune première… … précieux d’une perle… … tarabiscoté d’amours impossibles… … compassé par une irrépressible gêne… … mielleux d’un esprit blessé… Mais j’ai aussi, le cœur esseulé… … des âmes qui errent solitaires, de par le monde… … de celles qui n’ont pas vraiment tout compris à temps… … de celles qui n’ont pas trouvé le bon port… … de celles qui n’arrivent pas à s’ancrer… En fait, j’ai le cœur… … gros comme une montgolfière prête à s’ envoler … … lourd comme un ciel précédé d’orages…

Ça sonne comme un défi?

« On ne consent pas à ramer quand une force intérieure nous pousse à voler . » Helen Keller 11 heures Par la fenêtre, le temps semble m’inviter à chausser mes skis et à m’évader vers les blancheurs qui bordent la Koksoak … Je suis tellement convaincue que la neige n’attend que le glissement de mes planches sur sa surface, que j’en oublie de vérifier la météo sur MSN… Mal m’en pris… Je suivis, comme d’habitude, la piste naissant au bout du chemin menant à la rivière. J’évaluai la force du vent, sachant très bien qu’au retour, je l’affronterais en plus d’être fatiguée… Je supputai que ça irait… … je jetais un œil sur mon chronomètre de temps en temps. Après 30 minutes de patinage, je décidai de faire demi-tour. Le vent me semblait souffler de plus en plus fort. J’envisageai que la rentrée serait plus laborieuse… Je filai environ une dizaine de minutes, le vent me contraignant à progresser le corps incliné vers l’avant… De plus, le bas-côté n’offrait pas les conditions de neige idéales p

C'est le jour...

… anniversaire de Petite Maman G aujourd’hui. Elle aurait eu 83 ans… Mais elle a quitté pour un autre monde en 1998, à l’âge de 71 ans… Qu’est-ce qu’elle en aurait eu long à redire sur son âge, sur cette vieillesse qui raidissait ses jambes, alourdissait son pas, plissait sa peau et blanchissait ses cheveux… Qu’est-ce qu’elle en aurait discuté, de cette succession d’années qui nous enlèvent bien souvent, mémoire et souvenirs… Qu’est-ce qu’elle aurait détesté, se faire rappeler que les années ne faisaient que passer, insondable rouage, n’ayant de fin que le « dernier jour »… Qu’est-ce que je me serais creusée la cervelle, pour tenter de lui dénicher ce petit rien qui l’aurait fait sourire, encore une fois… Qu’est-ce que nous aurions dû mettre en efforts, pour la convaincre de célébrer ce jour, malgré ses réticences à vieillir… Étonnamment, c’est de constater ce refus de vieillir au fil du temps, qui m’incite aujourd’hui à admettre cet état d’être… Ainsi, que mes jambes ne se déploient

La fin du monde

Je reviens du cinéma. Un peu tard pour écrire mais je prends le temps. Après tout demain, c’est vendredi! J’ai vu « 2012 », ou quelque chose comme ça… et curieusement, j’ai bien suivi les conversations ( elles étaient moins nombreuses que les effets spéciaux !) Mais le plus beau de cette soirée ne fut pas le film : c’est ce qu’il y avait dans le ciel à ma sortie. La rue Ford avait allumé ses « Northern lights »! Vous ai-je déjà raconté mes premières aurores? C’était en Abitibi, à St-Mathieu… … Fin août... les classes n’avaient pas encore repris et nous habitions ce que l’on appelait « le chalet », au bout de la terre de MON grand-père, sur le terrain de MON père… chalet qui est devenu MA maison, où habite maintenant MON Grand… et à l’occasion MA Douceur MA Belle… … Je flânais dehors, me balançant. Soudainement, dans le ciel étoilé, un imperceptible mouvement, lent, vertigineux… Voile d’une pureté virginale, se déroulant, prenant l’ampleur d’un concert silencieux… … J’ai cru que c’ét

Journée parfaite

Il y a bien une dizaine de minutes que je suis plantée là, devant mon écran et ma page blanche… … j’essaie de me remémorer ma journée : le soleil, le ciel d’un bleu pur, les éclats de rire et la marche sur l’heure du dîner, la visite de l’hôpital et du CLSC avec Consoeur L, le sourire des gens avec qui je travaille, leurs taquineries… … les différents dossiers traités, le partage de chocolat, les écrits en anglais, les miens et ceux des autres… … les quelques bribes hésitantes en langue seconde, les salutations aux gens de la place en déambulant dans les rues de la communauté… … la lessive, le souper, Shakina… ( en passant si VOUS me lisez, elle va bien …) Mais voilà, rien ne me vient, aucun sujet, aucun coup de cœur, aucun coup d’éclat… Tout a été impeccablement et irrésistiblement… …PARFAIT!... « Tant mieux » me direz-vous? Et j’acquiescerai, évidemment! Pendant tout ce temps, comme je me cherchais un peu de musique d’ambiance pour éveiller mon cerveau-lent, je me retrouvai sur le s

"J'ai accepté...

... la peur comme une partie de ma vie, particulièrement la peur du changement… J’ai continué la route malgré les battements sourds de mon cœur qui disaient: "Fais demi-tour"… » Erica Jong (tiré du billet de Marie-Pier Charron , 9 février 2010) Voilà ce que j’ai lu, lorsque j’ai ouvert la boîte de mes messages ce soir… Je vous ai déjà donné le lien de cette dame, qui nous entraîne dans ses réflexions quotidiennes. Aujourd’hui ce qui m’a le plus frappé c’est sa dernière phrase : « Continuez, foncez… faites-vous confiance. Allez là où vous vous sentez appelé. Un jour à la fois, ce n’est jamais lourd ni compliqué ... » Comment pouvais-je ne pas accrocher et risquer un vol plané dans le ciel de l’éternel questionnement en lisant ces lignes? En fait, j’ai lu exactement ce que mon Confrère R n’a cessé de me ressasser depuis mon arrivée ici : « Dis-toi que tu es ici aujourd’hui, demain c’est un autre jour. » m’a-t-il répondu lorsque je lui d

Si jamais...

… par pur hasard, quelqu’un parmi vous possédait un peu de « poudre de langue anglaise », laquelle je pourrais simplement saupoudrer sur la mienne, ce qui me transformerait instantanément, en un coup de « langue », en une parfaite bilingual lady… … s’il vous plaît, ne me laisser pas languir plus longtemps et faites moi parvenir le tout à : P.O.box 1186, Kuujjuaq, Qc J0M 1C0… … j’en ai vraiment un urgent besoin!... Farce à part, j’ai reçu un charmante dame pour souper. Je l’ai connu à Hopedale il y a deux semaines, et il était prévu qu’elle fasse un atterrissage ici pour une réunion. Les « boulettes de porc et jambon » ont fait leur travail et la dame est repartie à 20:30 enchantée de son repas. Et... … elle était anglophone!... Oh, je me suis bien débrouillée malgré tout. Mais je crois vraiment que ce n’est pas une semaine d’immersion en langue anglaise qu’il m’aurait fallu avant de venir ici, mais bien… un mois! Ainsi… Si jamais… … par pur hasard, quelqu’un parmi vous connaissait une

Je suis...

... une petite boule explosive d’émotions vives… Une simple étincelle m’allume et me transporte dans un autre monde… … J’étais assise, bien tranquille devant mon portable ( encore !), à rédiger un petit mot doux et pécuniaire à mon Grand et ma Douceur ma Belle, quand la sonnerie de mon téléphone retentit bord en bord de mon 2 1/2… « Allo! » … « Salut, c’est moi, L… » Wow! Mon cœur a eu des ratés… Ma surprise fut totale, d’entendre ainsi la voix de mon Amie L , dont je disais justement à ma Bonne Amie G en fin de semaine, que je m’ennuyais d’elle… Coïncidence?... Télépathie? Allez savoir… Je n’ai pas regardé le temps passé, mais il m'a semblé que les aiguilles de l’horloge avaient fait beaucoup de chemin durant notre conversation… Nous en avions long à nous dire. Avec elle, j’avais pensé marcher Compostel… Avec elle, j’ai fait plusieurs « Relais pour la vie »… Avec elle je partage le rêve de voir la Toscane un jour ou quelque autre paysage de ce coin du monde… … Elle était là dans l

J'ai dit non...

… à une randonnée en motoneige et à un coucher dans un camp… J’ai dit oui à de l’aide pour comprendre ma situation financière et à une marche d’une heure et demie, en compagnie de ma Jeune Amie Voisine Psy… Voilà le plan de vol qu’a prise ma journée… Nous sommes montées jusqu’à la côte du radar… comme dans la chanson… Et en sommes redescendues aussi vite, lorsque nos yeux de « filles » ont cru distinguer silhouette mouvante, au loin, là-haut sur la colline… Armées de notre seul courage, nous n’avons pas pris de chance ( on voyait passer des girls, fusils en bandoulière… sûrement pas de danger à cette hauteur, mais quand même, ça impressionne …). De retour à la maison, je me disais que je devais répondre à tous ces proches qui avaient eu la gentillesse de m’écrire un mot, d’avoir une pensée pour moi, pour mon isolement voulu et choisi… Ce que je fis… Puis Shakina m’a tenu compagnie, en jappant après le moindre bruit… Je comprends qu’elle veut me protéger, pauvre petite… Quand elle s’

Deuxième rencontre...

… difficile de vous maintenir dans le suspense plus longtemps! J’aimerais bien connaître un truc qui ferait apparaître la photo, juste à la toute fin, quand j’aurais fini de raconter mon histoire… J’ignore si la technologie se rend ou se rendra jusque là!... Je vous en avais glissé un mot, il n’y a pas si longtemps. Je me suis engagée à garder pendant quelques jours… jusqu’à la fête de l’Amour ( ben oui les gars, wake up! Ils vous restent huit jours pour vous trouver une idée originale, laquelle personne n’aura encore imaginé )!... Je ne vous en avais pas dit plus… La « petite chose » en question, est fraîchement atterrie hier sur l’heure du souper… Dans son sac il y avait: ses piqués, ses jouets et ses doudous, son toutou préféré, son plat de viande, celui de yogourt, ses petites gâteries et… son pyjama! Elle avait déjà pris son bain, et je n’avais à changer son piqué qu’une fois par jour. C’était plus compliqué dans « mon temps » avec mon Grand et ma Douceur ma Belle... Après que s

Des amis...

… aujourd’hui, je me suis fait deux nouveaux amis… Bon, j’exagère peut-être un peu. Disons que j’ai fait la connaissance de deux nouveaux êtres… Voilà qui est plus exact! Contexte… Tous les matins lorsque je vais travailler, je rencontre approximativement les mêmes personnes, aux mêmes heures, aux mêmes endroits… Ma vie étant bien sûr réglée avec la précision d’un métronome… Ce matin fut particulièrement prolifique en « Good morning »… Encore plus que d’habitude! Certains plus timides que d’autres mais toujours accompagnés de sourires amicaux. Je rencontrai mon « habitué » un peu après le pont, le visage à demi caché pour se protéger du froid qu’il affrontait droit devant… Moi, j’avais le vent... droit derrière! Je pensai que ça débutait bien mes journées, ces salutations. Comme cela était lorsque je « survolais » ma 1ère Avenue le matin… Une longue mais prolifique journée passée en réunion, s’ensuivit. À la fin, n’ayant pas le choix de reporter ma visite à la caisse ni à la poste (

Il existe...

… quelque part en Floride, une Jeune Tante et son Beau Prince qui doivent profiter du soleil pendant que moi, je me les gèle sous les moins 46!... J’ai bien dans le fond de mon garde-robe, un sac vert lime, déjà rempli de robes soleil, de costumes de bain, de crème solaire… Réserver un billet pour le Sud, attraper d’une main le sac vert, serait si facile… D’accord, de part et d’autre, c’est une question de choix… Mais je vous avoue que malgré le fait que j’écrivais, il y a quelques jours, que je préférais les voyages dans le Nord, j’aurais dû spécifier que je les prévoyais « l’été »… En attendant… … honnêtement, je me verrais très bien, étendue sur une chaise longue, à la plage, l’océan bleu à mes pieds, à me plaindre qu’il fait trop chaud… Retour à la réalité… Le froid me coupe les jambes cette semaine. Je parcours le trajet aller-retour à mon lieu de travail, sans plus. Hier, dans un effort suprême, je me suis rendue à la poste… Je devrais sortir ce soir, car il y a eu paraît-il, hie

L'automne de mes 17 ans...

… je vivais à Rouyn, à la résidence des « filles » du Collège du Nord-Ouest, comme on l’appelait à l’époque… J’étudiais en techniques infirmières, le cœur lourd d’un amour à distance et la cervelle pleine d’incertitude face à mon choix professionnel… Lorsque j’en avais assez d’étudier, j’ouvrais la porte de ma chambre. Ça signifiait pour mes amies, que j’acceptais d’être dérangée… ou je partais en cavale dans les corridors, à la recherche de quelqu’un « à déranger »… C’est dans cette résidence que j’ai commencé à fumer. Mes souvenirs sont vagues, mais il me semble qu’il y avait quelque part en-bas ( j’ai habité au quatrième et au sixième étage !), une machine distributrice à cigarettes. J’avais acheté un paquet de Rothman’s… Je m’étais placé devant mon miroir et je me regardais exhaler la fumée comme le faisait les habitués… pour le cas où… quelqu’un m’offrirait une cigarette à la cafétéria… Je ne voulais pas avoir l’air de celle qui n’a jamais touché à ça… Je me pratiquais à voler d

Pas chaud, chaud...

… ce 1er février! Avec le facteur vent, c’est un moins 44° qui m’a accompagné au travail ce matin! Un point positif : le soleil s’est montré le bout du nez vers 7 :40, ce qui veut dire que je déambule maintenant de clarté. Et c’est déjà beaucoup! Un petit chiot blanc et caramel m’a accompagné un bout de chemin jusqu’à la Régie… Il était drôle, à japper après mon manteau de fourrure… comme si c’était l’ennemi à vaincre… Si je m’écoutais, j’en adopterais un mais… parce qu’il y a un mais… … Je me souviens très bien encore, ce que c’est que d’élever un cabot, les pleurs, l’entraînement à la propreté, l’exercice, le dressage : « au pied », « assis », « couché »… Je me contenterai donc, de profiter de leurs errantes présences, les matins, les soirs ou les fins de semaine… J’aurai le choix de la race, de la couleur, de l’âge et… pas besoin de gardien(ne) lorsque je partirai! Et puis, qu’en penserait Méo, que je le trompe ainsi, aussi impunément? Pas question: je lui resterai fidèle malgré l’