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Ça parle aux Américains : 4ième et dernier jour



« … Pour cette dernière journée, la route était bien sûr, planifiée à l’avance : Harvard et son histoire nous attendaient à Cambridge.
Dès que le Guide nous eut donné ses instructions afin que nous puissions retrouver l’autobus à la fin de notre Temps-libre-post-visite, on passa les grandes portes de fer forgé.


Tout à coup, je me sentis drôlement brillante! Comme si de fouler ces sentiers se faufilant parmi des arbres géants ramenaient en moi, l’étudiante que j’avais un jour, déjà été.

Chimère…



On fit une première halte devant le monument de John Harvard. On apprit les trois faussetés l’entourant : premièrement, John n’avait pas fondé Harvard mais bien supporté financièrement. Deuxièmement, l’année inscrite sur le socle était erronée et troisièmement, comme on n’avait pas de vrai portrait de John au moment d’ériger la statue, c’est avec la « face » d’un autre étudiant du Temps qu’on l’avait complétée. 
Comique non?


Devant la Harry Elkins Widener Memorial Library, j’écoutai avec attention l’histoire de ce fils, gradué de Harvard en 1907 et grand collectionneur de livres rares. En résumé…


« … Il venait d’une famille très, très riche. Au printemps 1912, il s’était rendu en Angleterre pour acheter quelques bouquins. À l’heure où sonna le retour, il embarqua avec ses parents… sur le Titanic. Seule sa mère survécut au naufrage.

En mémoire de son fils, elle contribua financièrement à l’immense bibliothèque, exigeant qu’elle porte le nom de ce dernier et qu’une pièce lui soit réservée.

Jusqu’à la mort de Mme Widener (Eleanore Elkins) en 1937, la flamme d’une bougie y brilla en permanence… »


Après la visite du campus d’Harvard, on eût du Temps libre pour dénicher quelques souvenirs. L’Ami Pat et moi, on s’arrêta pour casser la croûte au Market in the Square, endroit fréquenté au même moment, par quelques itinérants. 
Triste réalité du célèbre quartier…


C’est après ça que je me suis perdue! Heureusement, l’Ami Pat était là pour réaligner ma boussole… J’étais déçue de moi, qui me targue d’avoir un bon sens de l’orientation. Ça jeta une ombre sur ma dernière journée…


À treize heures pile, sonnait le retour vers le Canada. Long trajet, entrecoupé d’un arrêt dans un petit resto de bord de route pour un « buffalo burger »… dans une ferme d’élevage de wapitis! Trouvez l’erreur!


Arrivés à 00h30 dans le stationnement souterrain du Hilton à Québec, l’Ami Pat réalisa que l’habit qu’il portait le jeudi précédant le départ, n’était pas dans sa voiture.

L’histoire nous dira le lendemain, qu’il l’avait sorti et déposé sur le toit du véhicule, le Temps de faire un peu de place pour embarquer nos valises.

L’habit aurait foutu le camp en tournant le coin Des Carpates. Retrouvé par hasard et accroché à la boîte aux lettres du quartier, il y serait resté au moins 24 heures… Mais le mardi matin, après quelques vaines recherches, l’habit resta introuvable. 


Tristement, ça augmente le coût d’un voyage!… »

Commentaires

Le factotum a dit…
Eh bien, l'habit s'est sûrement retrouvé accroché aux épaules d'un solitaire de la rue. Ce qui est bien dans les circonstances.
Hummm... peut-être bien quoi que ce soit un quartier assez cossu. J'ai tenté de savoir si il y avait un genre de Petite Boutique là-bas, mais je n'ai pas trouvé.
Anyway... même St-Antoine n'a su le retrouver!

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