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Messages

Affichage des messages du avril, 2013

Avoir le Temps de prendre un peu de Temps

Parfois je me regarde aller et je me demande comment j’ai pu, à une certaine époque de ma vie, trouver suffisamment de Temps pour mener de front, mes rôles de mère, de fermière et d’infirmière dans un même vingt-quatre heures! Aujourd’hui, alors que je n’ai plus qu’à m’occuper de Moi-même, il me semble qu’irrémédiablement, le Temps me fuit.    Mais ça, je crois vous l’avoir déjà dit… et comme je ne veux pas abuser de la redondance…  Curieusement, c’est justement lorsque je ferme un peu les yeux sur le Temps que je finis par en retrouver. En grappillant quelques secondes ici et là, je cumule suffisamment de minutes en banque pour me lancer d’autres petits défis. Le dernier en liste? Faire du bénévolat une fois semaine au «  Wellness Center  », genre de friperie du village! Mon implication n’a rien de méritoire. La «  Community Liaison Wellness Worker  », affectueusement dénommé la « CLWW », ouvrait déjà les portes deux jours par semaine. Voulant donner la chance à plu

Fait inusité

C’était un jour ( ou deux ?) après mon retour du Sud. J’avais un urgent besoin de me rendre à l’épicerie du coin (!), un besoin évident de victuailles, car par de longs pleurs stridents, mon frigo me criait sa famine!    J’avais dressé la liste tôt le matin. À la fin de mon quart de travail, je me dirigeai du pas « P’tit train va loin » vers le Newviq’vi. Prenant mon temps, j’empilai au fil des allées, les provisions les unes par-dessus les autres, sans égard d’ancienneté ni de fragilité. Elles s’entassèrent sans dire un mot, sans un seul regard de regret pour la tablette qui les avait accueillies... C’est comme ça ici : on arrive et puis on quitte, sans faire de vague… À la caisse, la file était longue. Pourtant, j’avais comme d’habitude, terminé bien avant l’heure où les principales organisations n’en finissent plus de vomir leurs travailleurs, qui en plus, se bousculent pour avoir le choix… Quel choix? Ici la règle rendu à la caisse, c’est celle de l’art :

C’est la Vie!

… Normal…  Toute bonne chose a une fin. C’est ici que se termine l’aventure d’avril 2013. Demain je reprendrai mes contes Nordiques, mes histoires à dormir debout, ou qui me gardent debout toute la nuit…   Il y a déjà plusieurs jours que j’ai réintégré mon village, me restait à réintégrer ma Vie de tous les jours, ma réalité d’ici. Vous en aurez pour votre argent puisqu’il est prévu que j’y resterai jusqu’à la troisième de juillet. Qu’est-ce qu’il pourra s’en passer des choses d’ici là! Mais je retiens que le plus important c’est… … que j’aille " jusqu’à demain"!...

Trouver sans chercher…

… Les vacances tiraient à leur fin. Les histoires aussi… Les jours avaient usé Son désir de promenade. Secrètement, Elle espérait que lorsque viendrait le Temps, sans chercher, Elle trouverait. Parce qu’à la visualisation , Elle croyait.    Fortement… et depuis longtemps… (!) Au tout début de sa quête de village d’adoption, Elle n’avait pas été surprise outre mesure, de se retrouver au détour d’un chemin, nez à nez avec… des «   bébés  »! Ce n’était pas les siens, mais Elle se sentait quasi prête à les adopter. L’un deux faisait tellement pitié, son ventre ouvert et exposé aux quatre vents...  Désolant… C’était de la faute à St-Donat : c’était lui qui l’avait entraînée sur le chemin de ces « bébés » un peu isolés. La semaine vécue à St-Sau pouvait se résumer de déjeuner en déjeuner. Elle avait appris à connaître les Charmants Proprio du CozyCafé, rue Principale. On y vendait des « cup cake » à la vanille, chapeautés de tourbillons de glace rosée, les

« Road trip »

… Ce fut l’une des plus belles   journées ensoleillées pour prendre la route. La 364 vers l’ouest, puis la 329 vers le sud, s’offrirent à Elle sans résistance. Au passage, Morin-Heights lui sourit et lui piqua un clin d’œil… Elle se promit de se le rappeler…   Elle cherchait la « rivière » comme le chercheur d’or le filon, il y avait bien longtemps, du temps de la ruée du Klondike. Elle avait trouvé à St-Sau, déjà quelques trésors : une Dame blonde aux lunettes fleuries, rencontrée à la croisée des chemins, qui lui dévoila en deux coins de rue,   que sa maison serait à vendre l’été prochain… au double du prix qu’Elle voulait payer; un neurochirurgien retraité devenu fermier aux cheveux gris, attablé avec ses amis au Cozy, parlant un beau matin d’acheter une ferme de $700 000, si ses enfants le voulaient bien (!).   Trois déjeuners plus tard, il L’invitait à aller le visiter. La ferme qu’il possédait était à vendre.  À lui, Elle n’osa jamais lui demander le prix… Allez