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Messages

Affichage des messages du octobre, 2012

Revenir à la normale…

… pour Moi comme pour l’heure! Le timing est bon. J’avais débuté ce billet autrement et un doute s’est aussitôt insinué entre les mots. Je dois avouer que j’ai dû faire la recherche car je n’arrive jamais à me rappeler on fait « quoi-quand ». Réfléchir à changer l’heure m’entraîne invariablement dans des élucubrations de « si » : « si » il est 7 hres,   en réalité (?) il serait 8 hres  mais quand il fera noir à 16 hres je dirai que « si » c’était l’heure d’avant il serait 17hres. Et je vais continuer comme ça à jouer aux « si » jusqu’à en avoir le tournis et finir pas me dire que ça n’a pas vraiment d’importance… Du Temps à perdre vous dites?... Je ne sais plus par où commencer. Tellement longtemps que je m’évertue à retranscrire des billets dont les mots ont été lancés ( presque ) de l’autre bout du monde, il y a de ça déjà un bout de temps, me semble, que je n’avais pas fraîchement prévu quelque chose à raconter.... Attendez que je prenne une grande inspiration, que j

C’était un 4 octobre…

«  … Une fois de plus j’avais décidé de prendre la route, comme si au fond de moi j’avais un besoin viscéral de rouler l’Abitibi. Cette fois, je mis le cap sur Rouyn-Noranda, objectif : ma Chum G. J’enfonçai le bouton de contrôle de P’tit Escape afin de regarder défiler les kilomètres bordés d’orangés en toute tranquillité. Le trafic était rare sur la 117, les quelques pressés ne se sont pas gênés pour dépasser. Moi j’ai continué à pas lents… En poussant la porte de la petite entrée fenêtrée mur à mur, la tête aux couleurs d’automne de ma Chum G apparut. Comme d’un simple coup de vent la pièce se remplit d’amitié.  Je vous le dis, je l’ai sentie!  Je retrouvai avec plaisir la chaleur de ses bras rassurants entourant mes épaules. Je décidai de m’ancrer à ses côtés, le temps de quelques heures de jase, de partage, d’écoute, de sourires… De fil en sushi, lorsque le dîner fut dépassé, elle m’invita à me rendre chez son Amie Lou, y chercher un livre qui « me plair

Y’avait eu en ce 3 octobre…

« … tant de quiétude, tant de paix dans le tableau bucolique s’offrant à mes yeux : ciel bleu, eaux calmes, arbres de feu, verdure qui perdure. J’en demeurai quelques instants pantoise, suspendue à l’espoir ténu que le Bonheur, faisant fi du Temps, se cachait derrière ces murs de pierres polies. Je me tenais immobile devant ce refuge pour mémoires en fugue, monastère dans lequel Papa Fitzsou avait, sans trop le choisir, élu domicile.  Je venais de passer les heures précédentes avec lui…  Il avait eu la forme aiguisée des bons jours, suivant la conversation philosophiquement en me répétant après que je lui eusse partagé quelques craintes existentielles, que «  se tromper n’était pas échouer … » Et derrière son sérieux, il y avait du rire dans ses yeux… «  Merci Papa … »  Il était maintenant temps pour Moi d’aller voir ce qui m’attendait un peu plus loin... J’ai enfilé la route comme on glisse un bout de fil dans le chas d’une aiguille, c’est-à-dire droit devant. Chemin f

Il était encore une fois…

« … une fin de vacances, où, bien nichée au deuxième étage d’une mignonne maisonnette elle-même posée sagement sur un nid de verdure agreste, j’ai poursuivi mes verbiages quotidiens. Parfois aussi, assise, le nez à l’air, dans le confortable fauteuil Adirondack installé sur la galerie devant, je regardais cette inspirante vie de campagne, mon Méo coincé le plus près possible de son ancienne maîtresse… Je vous partage ces non-sens, eux aussi surpris entre un voyage déjà passé en Italie, un présent et une vie Nordique qui m’attend… Voici … » 2 octobre… Comme pratiquement à chaque sortie « annuelle », aujourd’hui était celui des rendez-vous «  doigtés  » : sous les doigts magiques de ma Capillicultrice Préférée, ceux ( un peu plus douloureux …) de mon Esthé, mon Dentiste ( à qui j’ai failli mordre les doigts ) et enfin, mon Planificateur financier ( qui n’a pas eu à compter sur ses doigts )… Ça semble bien loin du "quotidien d’une fille vivant dans le Moyen Nord Québéc

Il était une fois, un premier octobre…

La lune était presque toute ronde et inondait de sa lumière intemporelle les prés dans lesquels baignait la petite maison bleue à deux étages de ma Douceur ma Belle et de mon Sympathique Gendre. Je n’avais pas sommeil malgré qu’il m’ait fuie en pleine nuit de décalage horreur alors que je séjournais sagement chez une Bonne Fée, «  ma  » Bonne Fée à « Moi  »… Le jour même, nous avions roulé la route séparant St-Sauveur de l’Abitibi, toute d’une frippe . Dès l’arrivée je m’étais empressée d’ouvrir le portable dont j'avais été sevrée depuis plus de deux semaines. J'y appris quelques bonnes et moins bonnes nouvelles...  Passons... J’ai remis les pieds dans mon Abitibi, comme on glisserait doucement ces petits petons dans de confortables pantoufles. Des Laurentides à Louvicourt, les arbres mordorés s’effeuillaient paresseusement selon le souffle du vent. Malgré la pluie du départ, on ne tarda pas à voir apparaître dans l'immensité de la voûte céleste, de larges